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Mohammed Chakib Rifi, un mordu d’entrepreneuriat
Publié dans Finances news le 26 - 11 - 2009

Il est fils d’anciens étudiants. Mohammed Chakib Rifi est né de mère étudiante en première année de pharmacie et de père inscrit à l’école d’ingénieurs en France. Sa mère était rentrée au Maroc pour accoucher tandis que son père, resté un an en France, y achevait ses études.
“Au retour de mon père, mes parents se sont installés à Casablanca et j’ai continué à vivre avec mes grands-parents pendant deux ans à Fès”.
Il rejoint ses parents à l’âge de trois ans. «Depuis, j’ai eu une enfance normale comme tout enfant de jeunes cadres».
Très épanoui, Mohammed Chakib Rifi est élevé par un père qui a toujours voulu tirer le meilleur de son fils. «Il était et est toujours mon modèle d’ambition». Alors qu’il n’avait que 5 ans, Mohammed se rappelle que son père lui parlait déjà des couches d’électrons qui entourent les neutrons. «C’était pour moi comme du chinois mais j’ai toujours essayé de me concentrer et répétais ce qu’il me disait pour lui faire plaisir ! ».
Depuis son plus jeune âge, Mohammed Chakib Rifi savait pertinemment ce qu’il voulait faire à l’avenir. «J’ai toujours rêvé d’être un entrepreneur qui fera de son entreprise un modèle international». Rêver a d’ailleurs été pour Mohammed le premier pas vers la réussite.
Après l’obtention d’un diplôme d’ingénieur de l’école polytechnique de Lille et un passage d’une année en échange à Montréal, Mohammed rentre au Maroc pour les vacances d’été en attendant de regagner le Canada pour démarrer le cycle PHD.
Au lendemain de son arrivée, et au lieu de se la couler douce, son père l’amène dans une société d’informatique dans laquelle ses amis venaient de s’associer. «Le deal que j’avais conclu avec mon père était de donner un coup de main au staff de cette société et repartir au mois d’août au Canada pour continuer mon master et démarrer mon PHD».
Au mois de juillet de la même année, il remet à son père un rapport dans lequel il met en garde les amis de son père et leur conseille de se retirer immédiatement de cette boîte qui, en apparence, était une boîte fructueuse mais qui, dans le fond, connaissait des problèmes graves camouflés, mais qui n’allaient pas tarder à apparaître. Ses amis avaient tout bonnement refusé d’écouter les conseils d’un jeune ingénieur qui n’avait pas encore 22 ans. «J’ai quitté ensuite cette entreprise et j’ai pris mes vacances. Au retour, mon père m’a suggéré de bosser dans une boîte pendant deux ans en attendant de créer ma propre entreprise. Chose que j’ai catégoriquement refusée. Je lui ai alors posé l’ultimatum : soit je crée tout de suite ma société, soit je repars au Canada pour y poursuivre mes études».
Au début, son père était réticent à l’idée que Mohammed Chakib crée sa propre entreprise vu qu’il n’avait jusqu’alors aucune expérience professionnelle. Mais Mohammed a su effacer ces craintes en proposant à son père d’être son coach pendant ses premiers pas en attendant d’apprendre à voler de ses propres ailes.
«J’ai démarré alors DATA PLUS, avec 100.000 DH de capital financé par mon père qui n’a jamais refusé de cautionner l’entreprise avec tous les moyens dont il disposait». Avec les moyens du bord, Mohammed prend son courage à deux mains et se lance dans cette expérience qui fête aujourd’hui ses 10 ans. Il commence par emprunter la voiture de sa mère, puis l’ordinateur de son père ou encore l’imprimante de son oncle.
« J’ai abusé de la gentillesse de toute la famille jusqu’à ce que DATA PLUS puisse me payer mon salaire qui, à l’époque, ne dépassait pas 1.000 DH par mois !». Il comptera sur le soutien infaillible de son père qu’il appelait plus de cinq fois par jour pour des questions d’ordre pratique. Excédé, ce dernier lui recommande de s’inscrire en MBA. «Cela m’a fait gagner au moins une dizaine d’années d’expérience». Il a, depuis le début de sa carrière, adopté la même stratégie. En effet, pour Mohammed Chakib Rifi, quand «une business unit» doit voir le jour, elle commence d’abord par la création et la mise en place de moyens humains compétents, techniques et financiers, puis la structuration, l’optimisation et ensuite la délégation. Un fil conducteur qui a porté ses fruits. Sa motivation première est l’amélioration continue d’une société micro et macro. Quant aux moments difficiles, Mohammed y voit une source de motivation. Ainsi, le stress a toujours constitué pour lui un propulseur d’énergie pour avancer vite et de manière efficace. « Quant aux craintes, j’essaye toujours de prévoir des plans B, C voire D parfois, au cas où le plan A s’avèrerait inefficace ou insuffisant pour atteindre un objectif ou éviter un obstacle».
L’amitié est également un élément essentiel dans sa vie personnelle puisqu’il a toujours été entouré d’amis qui le soutiennent et qu’il soutient volontairement.
«J’ai toujours été motivé par la réussite du groupe, celle de notre pays, la fierté d’appartenir au Maroc. J’ai étudié à l’étranger et j’ai côtoyé plusieurs personnes de différentes nationalités. Ce que j’aimerais vraiment, c’est que notre jeunesse de demain soit fière de nous, fière d’être marocaine. J’aimerais bien être patron d’une grande entreprise et non pas un grand patron d’entreprise». Voici donc, en résumé, la philosophie qui anime ce jeune entrepreneur. Qui est aussi un jeune papa de Lina, 4 ans. Sortir et jouer avec sa fille est assurément le meilleur moment de la journée pour Mohammed.
Il a également un penchant pour la lecture. En effet, à part les bandes dessinées qui sont le passe-temps préféré de toute la famille, Mohammed Chakib Rifi apprécie les lectures qui relatent la passion, le rêve et la découverte. Jeune, il aimait lire des ouvrages tels que : «la Bible, le Coran et la science». Au lycée, c’était plutôt les livres de science-fiction, tels que Rosny, qui l’attiraient le plus. Et durant son séjour en école d’ingénieurs, Mohammed s’intéressait plus à la philosophie, notamment des auteurs comme Jean-Paul Sartre et Jacques Diderot.
In fine, Mohammed Chakib Rifi est un homme comblé qui ne changerait rien à sa vie s’il avait la possibilité de remonter le temps. Parce qu’à 32 ans, sa vie ne fait que commencer !


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