* En dépit de réalisations commerciales en retrait, le raffineur réussit à dégager une capacité bénéficiaire en appréciation de 23,6 %. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour le raffineur Samir. En effet, ayant fait lactualité de la cote au début du deuxième trimestre 2009, avec notamment la publication dun déficit de 1,2 Md de DH au titre de lannée écoulée, la Samir entame le second semestre de lannée sur une autre tendance. Car au titre du premier semestre de lannée, le raffineur publie un résultat net de 465,5 MDH, en progression de 23,6% par rapport à la même date de lannée dernière, élargissant ainsi sa marge nette de 2,18 points à 3,97%. Au niveau du chiffre daffaires, celui-ci a néanmoins accusé un repli consistant de lordre de 44,3%, en sétablissant au 30 juin à 11,7 Mds de DH. «Ce fléchissement serait principalement attribuable à la chute des cours de pétrole en 2009 comparativement à lannée 2008», expliquent les analystes de CDG Capital. En effet, si le cours moyen du baril de Brent de la mer du Nord sest établi aux alentours de 110 dollars au cours du premier semestre 2008, lannée en cours connaît une toute autre tournure puisque le prix moyen du baril de Brent sur les six premiers mois na pas dépassé les 51,6 dollars. Pour sa part, le résultat dexploitation sest établi à 653 MDH, en amélioration de 31,6% par rapport à fin juin 2008. Cette performance a été réalisée grâce, entre autres, à la conjugaison de deux paramètres de taille, à savoir la constatation dune reprise dexploitation de lordre de 705 MDH alors quen 2008 ce poste nincluait que 157 MDH, et une augmentation se chiffrant à 25% du poste variation des stocks. Dans ce contexte, la marge opérationnelle du raffineur passe de 2,36% à 5,58% dune année à lautre. De son côté, le résultat financier ressort nettement déficitaire, passant de 70,0 MDH au premier semestre 2008 à -111,3 MMAD en 2009. Cet affaissement est essentiellement dû à des pertes de change qui sont estimées à 176,6 MDH (contre 31 MDH seulement en 2008) engrangées suite à lappréciation de 12% du cours du Dollar. En substance, le déficit non courant sest renforcé au cours du premier semestre, passant de -15,3 MDH, en 2008, à -46,6 MDH à la même période en 2009. Enfin, consécutivement à limpact du report déficitaire, limpôt sur le résultat dû au terme du premier semestre 2009 a enregistré un recul important pour se situer à 29,6 MMAD contre 174,1 MMAD à la même période en 2008.