Le Masi et le Madex ont progressé respectivement de 1,10 et 1,09% lors de la séance du 24 février. Les performances enregistrées par les deux baromètres de la place sont à l'image de l'optimisme qui règne au niveau du marché boursier. Pour autant, il est nécessaire que les autorités multiplient les signaux envers les investisseurs pour assurer davantage de visibilité sur le marché financier. Le marché boursier poursuit toujours sa tendance haussière dans un contexte caractérisé par la bonne tenue des fondamentaux macroéconomiques. Les signaux lancés par les autorités monétaires à travers notamment une meilleure réglementation et, plus récemment, les réformes annoncées sur le marché de la dette publique, devraient conforter cette tendance. D'une manière générale, la confiance et l'optimisme sont là; il faut simplement pouvoir assurer le maintien de ce climat propice au développement des affaires. Dans cette optique, les investisseurs semblent être à l'affût, prêts à saisir la moindre opportunité pour réaliser des profits substantiels. Même si le marché a gagné en maturité, il faut dire que les boursicoteurs y rôdent toujours, ne ratant jamais une occasion pour faire de la spéculation. Ainsi, à la séance du 24 février, les deux baromètres de la place ont confirmé la dynamique sur laquelle s'inscrit le marché boursier depuis le début de l'année. Le Masi a enregistré une progression de 1,10% pour s'établir à 4.323,73 points, suivi sur ce trend par le Madex, indicateur des dix valeurs cotées en continu, qui s'est inscrit en hausse de 1,09% à 3.438,26 points, avec des performances annuelles respectives de 9,64 et 8,31%. Le chiffre d'affaires global a par ailleurs connu une augmentation conséquente de 30% par rapport à la séance précédente, s'établissant à 80,37 MDH. Le marché central a raflé l'essentiel des transactions, totalisant un volume de 77,7 MDH. Les holdings ONA et SNI ont particulièrement animé le marché avec respectivement 11.269 et 8.254 titres échangés sur le marché central et des hausses de 3,4 et 2,2%. Au niveau des valeurs bancaires, BMCE s'est plus ou moins distinguée, d'autant que 7.251 titres ont transité par le compartiment central pour une progression du cours de 1,3% à 405 DH. La BMCI vient ensuite avec 2.000 titres échangés au cours de 665 DH. Il faut avouer, par ailleurs, que les investisseurs semblent distants par rapport aux sociétés de financement, ou du moins y investissent-ils avec précaution, au regard notamment de la faiblesse du volume des actions échangées. La plus forte transaction sur le marché central a concerné à ce titre Crédor, dont 200 actions ont été échangées pour un cours qui s'établit à 243 DH. Dans l'agroalimentaire, c'est Brasseries du Maroc qui ravit la vedette aux autres sociétés du secteur, puisque 3.056 actions ont transité par le compartiment central pour un niveau de cours qui atteint 1.350 DH, avec une progression de pratiquement 2%. Sur le Nouveau marché, la seule valeur cotée, à savoir IB Maroc, s'en est relativement bien tirée à la clôture de la séance, gagnant 7 DH par rapport à la séance précédente pour s'établir à 127 DH, avec 7.780 actions échangées.