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Implantations bancaires : Le milieu rural reste marginalisé
Publié dans Finances news le 29 - 07 - 2009

* Si la densité bancaire se situe à 5.800 habitants par guichet en milieu urbain, elle dépasse 112.000 habitants par guichet en milieu rural.
* Certes, le taux de bancarisation a augmenté en 2008 de 2 points pour se situer à 29%, mais il affiche toujours son plus bas niveau en zone rurale.
Les établissements de crédit jouent un rôle fédérateur des différents secteurs tout en tirant, au cours des deux dernières décennies, le taux de croissance vers le haut. En revanche, malgré les actions entamées en vue d’atteindre un taux de bancarisation
à 40%, les analystes de Bank
Al-Maghrib s’accordent à dire, dans le dernier rapport concernant l’activité bancaire, que le niveau général de la pénétration des services financiers demeure faible : «La pénétration des services bancaires a bien progressé en 2008, mais reste en deçà de son potentiel avec un maillage insuffisant».
En effet, la densité bancaire qui est le rapport entre le nombre de la population totale et le nombre de guichets bancaires, se limite à 9.900 habitants par guichet. Pis encore, un déséquilibre flagrant en faveur des zones urbaines bancaires marque le réseau bancaire général. À titre indicatif, la densité bancaire se situe à 5.800 habitants par guichet en milieu urbain alors qu’elle dépasse 112.000 habitants par guichet en milieu rural. Force est de constater que cet écart se réduit de plus en plus ces dernières années suite à la nouvelle stratégie initiée par l’ensemble des banques et dont la pierre angulaire est l’élargissement du réseau. Pour preuve, jusqu’en 2007, la densité bancaire se situait respectivement en milieu urbain et rural à 6.100 et 126.000 habitants, soit une diminution de l’écart en terme de densité bancaire de près de 11%.
Une densité faible
Les opérateurs du secteur financier marocain, en général, et le secteur bancaire, en particulier, ont connu une évolution significative qui est le résultat d’un travail de longue haleine de l’ensemble des professionnels du secteur. Dans ce sillage, les analystes de l’Institut de conseil pour la recherche en relations internationales, classent le Maroc, en terme d’inclusion financière, devant plusieurs pays comme l’Afrique du sud, le Koweït, le Chili et l’Egypte. Le renforcement du réseau bancaire, par l’ouverture de presque 400 guichets l’année dernière, a joué un rôle crucial dans ce classement favorable. Il est à noter que la densité actuelle de 9.900 habitants par guichet n’inclut pas les agences de Barid Al-Maghrib. En effet, cette moyenne baisse à 6.300 habitants en prenant en considération le réseau de la poste qui comprend à lui seul 1.762 guichets. Ainsi, le nombre total des guichets bancaires au Maroc est de 4.900 sur l’ensemble du territoire. En analysant la carte du réseau des guichets bancaires, on constate une forte concentration dans les zones urbaines, notamment l’axe Casablanca-Rabat et le Nord. En revanche, la présence des banques est quasi-inexistante dans plusieurs zones urbaines. C’est le cas de Sidi Ifni qui compte une seule agence bancaire alors que tous les indicateurs, aussi bien en terme de densité humaine, qu’en terme de flux monétaires, font de cette région un marché potentiel pour les banques. Le désenclavement des zones rurales est dû en grande partie à l’élargissement du réseau de Barid Al-Maghrib au cours des dernières années.
Quelle stratégie à long terme ?
En calculant le taux de la densité bancaire et en prenant en considération la population dont l’âge est supérieur à 15 ans, on constate que la densité bancaire se situe à 7.000 habitants par guichet et à près de 4.500 pour le réseau postal. Pour sa part, le taux de bancarisation, représentant le rapport entre le nombre de comptes ouverts auprès des banques et la population totale, a augmenté de 2 points pour se situer à 29%. En prenant en considération les comptes ouverts sur les livres de Barid Al-Maghrib, on constate que le taux de bancarisation dépasse le seuil des 40%. Calculé sur la base de la population ayant un âge supérieur à 15 ans, le taux de bancarisation atteint 34%, soit une amélioration de 3 points par rapport au taux enregistré en 2007. Néanmoins, le taux de bancarisation en milieu rural reste très faible et est constitué en grande partie, de comptes sur livrets de la poste. Cela est le résultat direct de l’absence des banques. Certes, le manque de culture bancaire et la thésaurisation règnent en maître absolu dans le milieu rural, mais les banques ont manifesté une faible implication pour atténuer ce comportement tout en faisant des profits. Force est de constater que la majeure partie des familles rurales compte des résidents à l’étranger, ce qui permet un flux significatif en termes de devises et de dépôts. Ainsi, les zones rurales représentent une source abondante de cash-flows au moment où les banques enregistrent un assèchement de leur trésorerie.
D’autre part, le Maroc place le secteur agricole comme nouvelle locomotive de croissance. Ce choix s’est concrétisé par la mise en place du Plan Maroc Vert, l’un des principaux acteurs.


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