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Entretien avec M. Bouderga, Président du Directoire de Maroc Leasing
Publié dans Finances news le 09 - 10 - 2003

Les bons fondamentaux enregistrés par Maroc Leasing à fin juin 2003 témoignent de sa volonté de retrouver sa position de leader d'avant le repli stratégique affiché en 2000. La nomination de M. Bouderga, Président du Directoire, s'inscrit d'ores et déjà dans l'objectif de faire de la filiale de la CDG un pôle stratégique dans le domaine financier.
- Dans quel cadre s'inscrit votre nomination en tant que Président du Directoire de Maroc Leasing ?
Avant que je sois nommé président du Directoire de Maroc Leasing, M. Bakkoury, Président du Groupe CDG, m'a reçu et a exprimé sa confiance en mes compétences professionnelles et humaines. Il m'a donné comme mission de prendre en mains Maroc Leasing, de la ramener vers la croissance afin qu'elle retrouve sa place dans le microcosme financier.
Cette nomination s'inscrit dans le cadre de la vision globale d'intégration de la filiale Maroc Leasing au sein du Groupe CDG. La CDG a ainsi pris la décision de faire de Maroc Leasing un pôle stratégique dans le domaine financier et de jouer un rôle important dans le financement de plusieurs projets, notamment ceux immobiliers. Le but essentiel est d'avoir des synergies entre le groupe et ses filiales, y compris Maroc Leasing.
C'est dans ce contexte que la CDG a apporté son soutien aussi bien logistique, financier qu'organisationnel.
Et c'est dans ce contexte que ma nomination a été décidée.
- Suite à cette nomination, avez-vous une stratégie propre pour mieux positionner Maroc Leasing ? Quels en sont les grands axes ?
Ma propre stratégie s'intègre dans celle du groupe. Elle correspond parfaitement à celle de la CDG. Cette stratégie s'inscrit dans une gestion rigoureuse du crédit, une bonne allocation des ressources de la société et une gestion pérenne des encours. Pour atteindre cet objectif, Maroc Leasing est interpellée à travailler en collaboration avec le groupe CDG afin de bénéficier de son savoir-faire, de sa dimension et de ses capacités techniques et humaines et, en contrepartie, Maroc Leasing lui apportera son expertise et son professionnalisme.
Cette vision permettra à Maroc Leasing de retrouver sa place de leader qui était toujours la sienne jusqu'en 2000.
- Après la publication des résultats semestriels, comment évaluez-vous le marché et comment vous positionnez-vous ?
Après 2000, nous avons traversé une période difficile de repli stratégique. Cette période a été mise à profit par les actionnaires de Maroc Leasing pour réfléchir ensemble sur une stratégie adéquate.
Les résultats publiés par Maroc Leasing au 30 juin 2003 démontrent que ses fondamentaux sont très bons. Pourquoi ?
Parce que, d'une part nous avons réduit notre endettement à un niveau très bas, d'autre part nous avons pu assurer une couverture totale de nos créances compromises et contentieuses. Nous sommes ainsi sur la bonne voie pour être en conformité avec la réglementation de Bank Al-Maghrib concernant la classification des créances contentieuses. En 2004, nous allons respecter l'ensemble de la circulaire de BAM.
- Comment se positionne le Crédit-bail par rapport à la nouvelle loi bancaire en gestation ?
Une société de leasing a l'avantage d'être au sein de l'APSF, ce qui nous permet de prendre de l'avance sur les changements de la réglementation et de nous concerter chaque fois sur les nouvelles règles. Nous donnons notre point de vue constructif et objectif aux autorités de tutelle qui en tiennent compte. Nous faisons partie de toutes les commissions de réglementation et nous sommes toujours invités à donner nos observations.
Tout cela, bien entendu, sous l'égide de la profession. Donc, toute nouvelle réglementation ne va ni nous surprendre, ni perturber notre façon de travailler. Notre mise à niveau a été faite à partir du 1er janvier 2000. Donc, la seule chose qui nous reste à faire est une adaptation à la nouvelle réglementation, que ce soit la nouvelle loi bancaire, les normes internationales concernant les règles prudentielles et la gestion des risques.
- A l'occasion de l'élaboration du budget 2004, est-ce que vous avez sollicité les pouvoirs publics pour qu'ils puissent prendre en considération certaines mesures favorables au secteur ?
Concernant le budget 2004, les mesures à prendre concernant le crédit-bail sont claires. Nous avons toujours demandé à ce que les pouvoirs publics encouragent le crédit-bail, essentiellement celui immobilier, par des mesures d'encouragement tant au niveau du droit d'enregistrement, de la conservation foncière qu'au niveau des techniques de la mise en place du crédit-bail immobilier. Parce que c'est un créneau qui est intéressant, c'est un moteur de développement qui permet à beaucoup de PME-PMI de s'installer, d'être propriétaires de leurs biens à des coûts raisonnables et qui préservent leur capacité d'endettement.
- Les assises nationales sur le leasing se sont soldées par des recommandations concernant la décentralisation de votre activité. Est-ce qu'elles ont été appliquées et quelle évaluation peut-on faire de leur impact ?
Bien sûr que ces recommandations sont on cours de concrétisation parce que toutes les sociétés de leasing ont pris conscience de l'intérêt du leasing en dehors de Casablanca.
Elles sont allées vers ces investisseurs via le réseau bancaire de leur société mère. Aujourd'hui, la plupart des sociétés de leasing sont présentes à travers le Royaume, en vue de la décentralisation. Les encouragements sont aussi bien valables pour les investisseurs de Tanger que ceux de Layoune, les règles sont les mêmes. Mais ceci ne remet pas en cause que Casablanca reste la capitale économique et plus de 65% des activités de leasing y sont concentrées.
- Et pour ce qui est des difficultés liées à la fiscalité ?
Avec le Directeur des Impôts, M. Bensouda, nous avons l'avantage d'avoir des éclaircissements rapides et des réponses à l'ensemble de nos doléances. Pour le problème concernant la TVA sur les biens des investisseurs, on peut dire que la position de l'Administration fiscale a été claire et a permis de réduire beaucoup d'interprétations.
Bien sûr, il y a d'autres problèmes que nous essaierons de régler avec l'Administration au niveau de l'enregistrement, de l'inscription au greffe du tribunal...
- En tant que représentant d'une société de leasing, peut-on savoir votre point de vue sur la baisse actuelle du Taux Effectif Global qui est aujourd'hui à 14,02%. Pensez-vous que cette baisse est compatible avec la tendance du marché monétaire ?
La tendance actuelle sur le marché monétaire est à la baisse. Le TEG n'est qu'un résultat de placement de l'ensemble de nos encours.
Le problème, c'est que le TEG des sociétés de leasing baisse beaucoup plus vite que le taux de refinancement. Et cela influence la marge d'exploitation des sociétés de financement.
- Est-ce que les sociétés de financement ne peuvent pas faire des économies sur d'autres charges, hors le coût de refinancement, pour faire face à cette baisse du TEG ?
Certes, les sociétés de financement pourront récupérer cette baisse sur d'autres variables.
Il faut qu'il y ait une maîtrise des coûts généraux, une gestion rationnelle des frais généraux et une bonne gestion de la trésorerie qui permet de gagner en dates de valeur en négociation avec les banques. Mais il faut dire que la principale composante des coûts est le taux de refinancement.


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