Le renforcement du contrôle de la qualité de l'eau demeure une priorité pour le délégataire de la gestion de l'eau et de l'électricité à Casablanca. L'objectif est de contrôler le taux de chlore résiduel et de turbidité au niveau des arrivées et départs des réservoirs de stockage ainsi que des points sensibles du réseau de distribution. Lydec affirme avoir réalisé, en 2008, 82.000 analyses à travers les 174 points de prélèvements à Casablanca. Le taux de conformité a été amélioré en 2008 pour atteindre 95% fixé par la norme marocaine. Le problème «des eaux rouges» persiste malgré d'importants efforts consentis par Lydec. Des zones prioritaires comme Aïn Chock, l'Ermitage ou Hay Mabrouka ont été concernées par l'opération de refonte du réseau. La moyenne annuelle est de 15 km de réseau rénové substantiellement. D'autre part, et d'après une étude menée par le délégataire, 85% des eaux de puits présenteraient un danger à la consommation humaine. Actuellement, il est rigoureusement interdit d'effectuer des branchements entre les eaux de puits et le réseau public géré par Lydec.