La place boursière reste pour le moins indécise. L'Indice Général n'arrive pas encore prendre une sérieuse option pour la hausse. Avant-hier, mardi, l'IGB a régressé de -0,02%, ramenant la performance annuelle 7,43%, soit 707,37 points pour un volu Les séances de hausses alternent avec celles de baisses la Bourse de Casablanca. Après plusieurs séances de hausses successives attribuées aux décisions prises par le ministre de l'Economie et des Finances pour donner une lecture plus claire de la place, l'Indice Général est pratiquement au stand-by. L'IGB oscille en effet depuis quelque temps entre 704 et 710 points, sans vouloir vraiment donner l'impression de sortir de ce couloir. Tout laisse croire cependant que la situation va évoluer (positivement) durant les prochains jours. La publication des résultats des sociétés cotées devrait cet égard largement favoriser la tendance haussière. Cependant, les investisseurs restent encore psychologiquement marqués par la longue traversée du désert de la Bourse de Casablanca; et de ce fait, tout gain, aussi mince soit-il, est automatiquement suivi d'une prise de bénéfices. Et une telle situation devrait se maintenir encore en attendant que la confiance soit complètement revenue sur la place. Il n'est pas exclu d'ailleurs, suivant cette logique, qu'après l'introduction en Bourse d'Uni mer, dont la période de souscription s'étend du 12 au 16 mars 2001, un tel scénario se produise avec pour toile de fond un regain de la spéculation. Les circonstances se prêtent en tout cas un tel comportement, d'autant que l'incertitude boursière pèse encore et que les rendements des instruments de placement, en général, s'effritent. Il existe une épargne latente assez substantielle née de la désaffection des marchés Actions et obligataires durant la période de crise que les investisseurs ne veulent que rentabiliser. On peut croire donc que les titres du Groupe Uni mer trouveront preneur, surtout que c'est la première introduction de l'année 2001. Tout comme on peut croire, un peu l'instar de ce qui s'est passé lors de l'introduction en Bourse de Managem, que certains ne laisseront pas passer l'occasion de réaliser des plus-values court terme, mme si cela relève plus du boursicotage que d'une politique d'investissement. En attendant, le marché bousier reste indécis. Le 9 mars, l'IGB s'est apprécié de 0,70% pour une performance annuelle de 7,86% 710,18 points. Le volume transactionnel s'est quant lui élevé 105 MDH, essentiellement réalisé sur le marché central. A la séance suivante (lundi 12 mars), l'Indice Général a régressé de 0,38%, clôturant sur une performance annuelle de 7,45% 707,50 points pour un chiffre d'affaires global faible de 42 MDH. La tendance baissière s'est par ailleurs poursuivie avant-hier, mardi, l'IGB variant de -0,02%, ramenant la performance annuelle 7,43%, soit 707,37 points pour un volume transactionnel de 85 MDH dont 20% réalisés sur le marché de blocs. Ce compartiment a fait l'objet de deux transactions : 14.000 titres Wafa Assurances y ont été échangés au cours de 530 DH (14,84 MDH), de même que 1.565 titres Aluminium du Maroc 765 DH (2 MDH). A noter que Lafarge Ciments a rendu publics ses résultats mardi dernier : le chiffre d'affaires a progressé de 2% 1,67 Mds de DH, tandis que le résultat net a augmenté de 3,4% 287,9 MDH.