* Létude faite par le HCP pour le secteur du tourisme montre une importante hausse de la consommation intérieure du tourisme. * Létude appelée «compte satellite de tourisme de 2005» dénote aussi que la valeur ajoutée du tourisme a atteint 31 milliards de DH en 2005. Les données recueillies par le HCP pour le tourisme sur la période 1998-2005 visent à dégager les tendances majeures de lévolution du secteur. Un bilan réalisé selon une méthodologie qui prend en compte les touristes non résidents dont les MRE en visite au Maroc. La première remarque importante qui se dégage du «compte satellite de tourisme 2005» est que le personnel ayant été directement employé dans la production des biens et services lequel a contribué à la satisfaction de la demande touristique, est estimé à 346 mille personnes. Dont plus de 200.000 salariés en 2005. Des ressources humaines qui ont permis de doper la valeur ajoutée du tourisme qui a atteint, daprès le HCP, 31 milliards de DH en 2005. Tandis que la part de la rémunération des salariés dans la valeur ajoutée du tourisme sélève à 34% durant la même période. Il faut mentionner aussi que la consommation intérieure du tourisme sest établie à plus de 68 milliards de DH en 2005, «une variation en valeur de 40,4%, entre les deux exercices», constate létude menée par le département de Ahmed Lahlimi, qui ajoute que «la part dans le PIB sest améliorée de 2,8 points pour la consommation intérieure du tourisme pour atteindre 13,1%». Létude menée par le HCP a aussi pris comme référence les dépenses touristiques qui ne sont réalisées quau Maroc. Pour pouvoir englober à la fois les touristes non résidents (MRE, étrangers et résidents qui partent en voyage en dehors du Maroc). Sur ce point, létude constate que la part relative à la consommation intérieure du tourisme récepteur (CITR) a marqué une baisse au profit de celle du tourisme interne et émetteur (CTI). Ceci nest pas le cas par rapport au PIB, où le CITR a enregistré une hausse de 1,6 à 9,3% en lespace de 7 ans. Létude note aussi que par catégorie de produits, les dépenses dites «typiques» comme lhébergement, le transport, la restauration et les loisirs ont enregistré une hausse importante entre 2003 et 2005 pour atteindre 40 milliards à la fin de la période retenue par le HCP. Il reste à noter que le PIB touristique totalise la valeur ajoutée du tourisme augmenté du montant global des impôts nets des subventions sur les produits liés aux dépenses de consommation touristique. Daprès le HCP, ce PIB a évolué de 6,2% entre 2003 et 2005.