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Développement humain : Le Maroc régresse dans le classement
Publié dans Finances news le 20 - 12 - 2007


* Le pays perd trois points, se contentant de
la 126ème position.
* L’IDH du Maroc pour cette même année est inférieur de quelque 10% par rapport à la moyenne des pays en développement et de 15% par rapport à la moyenne mondiale.
Le classement du Maroc dans le domaine du développement humain a régressé au titre de l’année 2007. Le Royaume se positionne à la 126ème place, perdant trois points d’après le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement humain(PNUD). Les pays similaires ont fait mieux. La Tunisie se place au 91ème rang, l’Algérie se situe à la 104ème position et l’Egypte est classée 112ème . Le pays se classe parmi les derniers pays arabes devant le Soudan, le Yémen et la Mauritanie.
Bien que le Royaume ait fait beaucoup d’efforts en matière de développement humain surtout après les deux années du lancement de l’opération INDH, la course est acharnée avec les Etats similaires qui ont pu améliorer leurs indicateurs, surtout au niveau de la santé et de l’enseignement.
En effet, en termes de comparaisons internationales, les données du Rapport mondial sur le développement humain 2007 montrent que l’Indice de développement humain (IDH) du Maroc, pour cette même année (0,646), est inférieur de quelque 10% à la moyenne des pays en développement qui est de 0,7 et de 15% par rapport à la moyenne mondiale qui est de 0,750.
«Le classement du Maroc qui reste, durant ces dernières années, quasi inchangé avant de perdre quelques points cette année, s’explique par le fait non seulement des déficits sociaux persistants mais également de la progression des autres pays en retard à des rythmes comparables à ceux du Royaume», explique le rapport du PNUD.
Ce sont les disparités sociales et régionales qui font la différence. L’IDH est largement supérieur à la moyenne mondiale dans certaines métropoles comme Casablanca ou Rabat. En revanche, il dégringole dans les régions et les milieux défavorisés
Pourtant, tous les indicateurs de développement humain ont connu une certaine croissance. L’espérance de vie à la naissance est passée à 70,4. Le taux de scolarisation est de 58,5%, et le taux d’analphabétisme est de 52,3%. Mais c’est ce dernier paramètre qui a pesé sur le classement du Royaume. Le nombre d’illettrés demeure considérable et il est très manifeste dans le milieu rural et surtout chez les femmes. Le taux d’abandon de l’école est encore élevé et rien ne laisse présager que les choses vont s’améliorer dans les prochaines années. Les systèmes de santé et d’enseignement sont défaillants et nécessitent une révision globale. Car le rapport entre les budgets alloués à ces deux secteurs, en comparaison avec les résultats, laissent à désirer.
Les inégalités en matière de développement humain sont encore manifestes et touchent particulièrement les couches défavorisées. Malgré un PIB de 4.555 dollars par habitant et par an, près de 3 millions de Marocains vivent encore en dessous du seuil de pauvreté avec moins d’un dollar par jour. Mais pourquoi les résultats de l’INDH ne sont pas encore tangibles ? «L’INDH est un programme pour le long terme. Deux années après son lancement, il ne faut pas s’attendre à grand-chose», a expliqué Youssef Oubouali, économiste et d’ajouter que « l’INDH a surtout pour but de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale ; l’enseignement et la santé relèvent toujours des prérogatives de l’Etat»
Les déficits de gouvernance constituent également une entrave à l’efficacité des programmes sociaux pour le développement humain. «Des progrès certains ont été faits dans ce sens et l’Etat doit encore mieux s’identifier aux citoyens dans le contexte du nouveau concept de l’autorité», a expliqué Oubouali.
«La réalisation d’un développement humain équitable demeure tributaire de l’instauration de l’égalité des chances pour les citoyens et, en particulier, entre les hommes et les femmes», a-t-il noté.
Cet idéal répond à un impératif d’équité sociale mais aussi d’efficacité économique, sachant que les pays développés sont ceux-là mêmes où les inégalités entre les sexes sont les moins significatives. Les progrès réalisés par le Royaume sur ce registre ne sauraient occulter les disparités dont les femmes sont, trop souvent encore, les victimes. Ces disparités qui se dressent contre un égal accès à l’emploi, aux postes de responsabilité, à la vie politique et sont la conséquence de la survivance de modèles culturels anachroniques régissant les rapports entre les sexes. L’émergence d’un terrain plus favorable à l’accélération du changement culturel est nécessaire à la consolidation de valeurs plus en phase avec les concepts de modernité, de démocratie et de citoyenneté.
Il est à signaler que les disparités entre hommes et femmes au Maroc sont encore flagrantes. Le taux d’analphabétisme des femmes est de 54% supérieur à celui des hommes. Ce taux avoisine 70% pour les femmes au-dessus de 35 ans. Les zones rurales sont les plus affectées, puisque l’on y compte une proportion de femmes analphabètes de 73%. Cette proportion étant supérieure à 80% pour les femmes rurales de plus de 25 ans. La part de l’emploi informel féminin dans l’emploi non agricole est de 23,2% alors que cette proportion est de 41,1% pour les hommes. La mortalité maternelle est certainement l’aspect le plus inquiétant de la situation sanitaire des femmes. Se situant à 220 décès maternels pour 100.000 naissances, elle est un problème prioritaire de santé publique au Maroc. La situation est aggravée par les disparités entre les villes et les campagnes. Ainsi, pour 100.000 naissances vivantes on compte 260 décès maternels dans les campagnes, contre 180 dans les villes.


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