OPV Salafin : Les zinzins étrangers sont passés au peigne fin

Sur 70 fonds étrangers ayant souscrit à l’offre publique de vente des actions de Salafin, seuls 14 ont été retenus.
Il s’agit là d’une première dans les annales des opérations d’introduction en Bourse au Maroc. Jamais une société n’a eu recours aux attributions qualitatives. Salafin et ses conseillers financiers ont initié ainsi un pas géant dans la rationalisation des souscriptions, évitant par la même occasion les scandales qui se sont produits auparavant, notamment lors de l’OPV de la CGI.
Les investisseurs institutionnels étrangers ont été, en effet, soumis à des mesures draconiennes pour les souscriptions. Horizon de placement historique de l’investisseur, sa capacité à animer le marché, les synergies potentielles avec l’émetteur… sont autant d’éléments qui ont été étudiés avant l’attribution des titres. Ces mesures ont été adoptées en concertation avec les conseillers de l’opération, BMCE Capital Conseil et CFG, d’une part et le CDVM, d’autre part. «Cette mesure nous permet d'encourager les vrais investisseurs institutionnels étrangers au détriment des fonds purement spéculatifs», avait déclaré Amine Bouabid, PDG de Salafin lors de la présentation des résultats techniques de l’opération. Une initiative salutaire… À généraliser!