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Enseignement privé : Ce n'est pas parce qu'on paye qu'on réussit !
Publié dans Finances news le 20 - 07 - 2006

* 20 étudiants inscrits à l'ISCAF exclus en 2006 du DUT GEA Finance Comptabilité, d'autres redoublent: les parents crient au scandale.
* A l'ISCAF, preuve à l'appui, le Directeur nous ouvre la porte de son bureau et nous communique les relevés de notes des étudiants. Les exclus ont eu de mauvaises notes, moins de 10 de moyenne comme le stipule le règlement.
* C'est le jury qui se réunit à Bordeaux qui délibère puisqu'il y va de la qualité et de la crédibilité du diplôme.
Malgré tous les efforts des écoles privées pour se structurer et rehausser le niveau et la qualité de la formation, elles n'arrivent pas encore à se défaire de cette image d'écoles qui fournissent des diplômes en contrepartie des frais d'inscription. C'est l'amer constat en cette fin d'année.
Furax, une voix féminine fustige le Directeur de l'ISCAF, l'Institut Supérieur de Comptabilité Audit et Finance. « Après avoir payé 43.000 DH comme frais de la première année à l'ISCAF, je constate que ma fille doit refaire l'année ». Rien d'anormal à vrai dire, mais cette mère d'étudiante explique que sa fille doit redoubler parce que le Directeur de l'ISCAF leur a expliqué qu'il n'existait pas assez de places en deuxième année. «Comme ça, je me retrouve encore à payer 43.000 DH encore une fois», proteste-t-elle. Pas évident quand on est fonctionnaire de l'enseignement de débourser une pareille somme sans aucun résultat. Mais faut-il pour autant faire porter le chapeau à l'école privée ?
Cette année, 20 étudiants sur une soixantaine ont été exclus. D'autres sont repêchés, alors qu'une poignée devront refaire l'année pour obtenir au bout de deux ans le DUT GEA Finance Comptabilité qui est un diplôme à finalité professionnelle donnant aux étudiants la compétence pour assumer des fonctions d'encadrement et de responsabilité dans le domaine de la gestion des organisations.
L'ISCAF, un institut qui a ouvert ses portes en 1996, ne finit pas son année sans remous. Mais le Directeur n'en est pas dérangé outre mesure. «Chaque fois c'est pareil. Vous avez des parents d'élèves qui croient que verser les frais de la formation équivaut à une réussite sûre et certaine. Je n'ai pas une obligation de résultat, mais une obligation de moyens. Les 43.000 DH servent à assurer des conditions de formation optimales, notamment les frais de déplacement des professeurs de France pour dispenser des cours aux étudiants », explique Mohamed Douch, expert-comptable, commissaire aux comptes DEA en Relations et Coopération internationale et Directeur de l'ISCAF.
Il a passé plus de 25 ans en France avant de rentrer au Maroc et de fonder l'institut. Et c'est un diplôme délocalisé de Bordeaux Montesquieu qu'assure l'Institut au Maroc, de l'Université de Bordeaux Montesquieu IV, qui dispense des formations universitaires professionnalisantes préparant aux métiers de la gestion, du management, du commerce et de la logistique. L'ISCAF est ainsi l'un des rares établissements à proposer cette possibilité d'avoir un diplôme français d'expertise française. Ce qui oblige à avoir 50 % du corps enseignant de (professeurs français) assurant la formation en France et qui se déplacent de manière régulière pour dispenser les cours au Maroc. Les 50 % restants, ce sont des professeurs marocains, mais c'est toujours le Conseil de Bordeaux Montesquieu qui les valide.
«Avant même que l'étudiant ne commence son cursus, on lui explique, ainsi qu'à ses parents, les règles du jeu : une moyenne générale égale ou supérieure à 10 et pas de note inférieure à huit pour chaque matière. Et à la fin du premier semestre, nous tenons une deuxième réunion avec l'étudiant et ses parents et nous étudions cas par cas les résultats afin de voir comment l'étudiant progresse et pour que les parents soient informés du travail de leur enfant », souligne le directeur.
Mohamed Douch sort les relevés de la première année. La plupart des exclus ont effectivement des moyennes très faibles. D'autres ont eu le droit de refaire l'année, et puis certains de ceux qui ont fourni des efforts entre les deux semestres, et qui sont près de la moyenne, ont été repêchés par le jury. « Le jury est souverain dans sa décision ! ».
Une autre personne au sein de l'ISCAF explique que la première année est très dure ; et pour cause, c'est un diplôme qui requiert de grandes compétences. Les étudiants sont avertis dès le départ que le DUT GEA Finance Comptabilité donne droit à la dispense de 7 épreuves des 16 menant au diplôme d'Etat français d'expertise comptable. Ça ne rigole pas !
A cela viennent s'ajouter d'autres paramètres qui, selon Mohamed Douch, entrent en considération dans la décision du jury qui se réunit à Bordeaux pour les délibérations. Ainsi, et en plus des résultats objectifs, il y a l'assiduité et le comportement de l'étudiant en classe.
«Nous recevons souvent des parents en colère, mais une fois qu'on leur explique de quoi ça relève, ils repartent convaincus. En fait, au Maroc prévaut toujours cette fausse idée sur le fait que s'inscrire dans une école privée est une garantie d'avoir un diplôme», conclut-il.
Il n'en demeure pas moins que les parents qui pensent être lésés peuvent écrire à l'Université de Bordeaux Montesquieu IV. Mais il explique que ce recours ne peut aboutir si les arguments sont infondés !


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