Lorsque le Festival international du théâtre universitaire était à sa première édition en 1989, rares ont été ceux qui auraient parié sur sa bonne continuation. Le FITUC, qui en est actuellement à sa 17ème édition, est devenu un rendez-vous «officiel», avec tout ce que cela comporte comme source de garantie et de pérennisation mais aussi comme limite à la liberté de l'esprit créatif. Organisée par l'Université Hassan II de Casablanca, la 17ème édition se tient cette année du 2 au 10 septembre. Avec au programme des troupes universitaires d'amateurs venues de 9 pays arabes et européens. A ces représentations vont s'ajouter plusieurs troupes professionnelles marocaines qui saisissent cette occasion pour tester un type particulier de public théâtral. L'actuel doyen de la Faculté des lettres de Casablanca, et président du festival, précise que cette édition du FITUC «donne un espace particulièrement considérable à la formation des jeunes dans tous les domaines de l'art théâtral. Cette 17ème édition, toujours selon M. Kaddouri, intervient dans un cadre caractérisé par une prise de conscience de l'importance du projet culturel, intellectuel, conceptuel, artistique et scientifique de ce festival». Au programme de cette 17ème édition figurent aussi des tables-rondes et des ateliers relatifs respectivement au «chant dans le théâtre», «au travail de l'acteur», «à la mise en scène théâtrale», au «mime», «au masque neutre», «à la chorégraphie et à l'expression corporelle». Le jury de cette 17ème édition du FITUC est présidé par Anissa Derrazi, professeur chercheur et metteur en scène. Il faut remarquer que l'organisation de ce festival est un travail de longue haleine qui est confié annuellement aux étudiants de la Faculté des lettres de Casablanca. Cette année, ils ont proposé des troupes venant de France, Tunisie, Arabie Saoudite, Suède, Pays-Bas, Slovénie, Espagne et Portugal. Les responsables de la ville ont réservé trois sièges pour cette 17ème édition du FITUC. Il s'agit notamment du nouveau théâtre municipal de Mohammedia, la salle couverte de Tit Mellil et la Maison de Bienfaisance de Moulay Rachid.