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Energie: La malédiction des matières premières
Publié dans Finances news le 21 - 02 - 2007

* Le monde continue de vivre des moments d'instabilité à cause de l'envolée du pétrole et des matières premières.
* La forte corrélation entre l'énergie et l'agriculture fait que les marchés des commodités ont battu de nouveaux records en 2006.
La problématique de l'énergie continue de susciter les débats. Mais encore faut-il reconnaître que l'énergie n'est pas la seule ressource en voie d'épuisement. D'autres le sont par ailleurs comme les matières premières. C'est dans ce sillage que la Fédération de l'énergie a tenu lundi dernier, au siège d'Attijariwafa bank une conférence-débat sur l'énergie qui se fait de plus en plus rare. Ont été invités à cette rencontre deux conférenciers de renommée à savoir Philippe Chalmin et Bertrand Barre, respectivement professeur à l'Université Paris-Dauphine et Directeur du Master Affaires Internationales, Directeur de la Recherche et Développement à COGEMA, qui ont répondu favorablement à cette invitation afin de donner leurs points de vue respectifs sur un problème aussi crucial que celui de l'énergie.
Les propos introductifs de Moulay Abdallah Alaoui, Président de la Fédération de l'Energie, ont passé en revue le programme énergétique dévoilé par la Primature à l'occasion du Débat national du 30 octobre 2006. C'est un programme qui s'articule autour de l'impératif de la sécurité d'approvisionnement, la diversification des sources et des ressources énergétiques, la maîtrise et l'efficacité énergétique et le volontarisme d'équilibrer le panier énergétique en y introduisant plus d'énergies renouvelables sans occulter l'option du nucléaire. «L'heure est désormais à la transposition sur le terrain des recommandations des trois ateliers de la rencontre nationale», précise le Président de l'énergie. Ces recommandations s'articulent autour de la sécurité d'approvisionnement, du secteur de l'électricité et de l'efficacité énergétique par l'adoption de textes réglementaires d'orientation de la politique énergétique nationale. Force est de constater que sur le plan des énergies renouvelables, le Maroc ne lésine pas sur les moyens en vue de réduire sa dépendance vis-à-vis du pétrole. Pour ce qui est du nucléaire, cette option est incontournable pour la production de l'électricité en relation avec une croissance exponentielle de la demande d'électricité. «Le seul moyen de produire plus d'énergie à un prix compétitif sans augmenter les émissions de CO2 consiste à développer la filière nucléaire et les énergies renouvelables», précise Moulay Abdallah Alaoui. Le Maroc reste dépendant des importations pour 95% de ses besoins. Donc, le premier défi qu'il affronte est d'assurer un approvisionnement continu et régulier du marché, le second est de parvenir à réduire la facture énergétique qui a atteint en 2005 37,7 Mds DH et qui pèse lourdement sur le Budget de l'Etat ; d'où l'impérieuse nécessité de la diversification de nos sources d'énergie. A ce titre, les responsables du ministère de l'Energie prévoient la modification du bouquet énergétique en 2012 en portant notamment la part du gaz naturel à 20% et celle des énergies renouvelables à 10%.
D'après Ph. Chalmin, cette flambée des prix à laquelle nous avons assisté ne concerne pas uniquement le pétrole mais s'étend également aux matières premières. Cette corrélation entre l'énergie et l'agriculture fait que les marchés des commodités ont battu de nouveaux records en 2006. Ph. Chalmin annonce que face à une demande très dynamique, l'offre ne suit pas. Cette demande se répartit de la manière suivante : Chine (1/4), USA(1/4), reste du monde (1/4) et le reste de l'Asie (1/4)). Donc, le gros de l'augmentation provient des Etats-Unis. Ph. Chalmin trouve légitime que la Chine consomme autant d'énergie parce qu'elle est en pleine croissance. Une chose est cependant sûre : le monde consomme tout le pétrole qu'il peut pomper.
Mais il faut dire qu'on respire en ce début de 2007 dans la mesure où il n'y a pas de catastrophes. Cette sérénité est due à la montée en puissance des NOPEP (non membres de l’OPEP), la baisse de la consommation selon l'OCDE et le retrait des fonds spéculatifs.
Le problème qui se pose est que l'humanité dispose de 38 ans de réserves qui sont terriblement concentrées dans une région du monde.
De son côté, Bertrand Barré considère que sous la double pression de la démographie et des besoins de développement des pays du Sud, la demande d'énergie va augmenter considérablement dans les prochaines décennies. Il propose ainsi que face à cet immense défi, l'énergie nucléaire doit faire partie de l'éventail des solutions à mettre en œuvre.


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