L'Ecole Centrale de Casablanca a célébré l'entrée de sa deuxième promotion composée de 80 élèves ingénieurs marocains et étrangers. Les travaux du campus de l'école à Bouskoura sont quasiment achevés. L'Ecole Centrale de Casablanca a accueilli cette semaine la deuxième promotion d'élèves ingénieurs. La cérémonie d'accueil a connu la participation de Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique, Jean-François Girault, ambassadeur de France au Maroc, Hervé Biausser, directeur de CentraleSupélec Paris, ainsi que de nombreuses autres personnalités. La seconde promotion compte 80 élèves ingénieurs (contre 42 pour la première promotion), dont près d'un quart sont issus d'Afrique subsaharienne, ce qui pour l'ambassadeur de France «est une réussite pour le rayonnement de cette école et du Royaume». Il a également indiqué que la création de cette école, dont le programme pédagogique est très proche de sa grande sœur parisienne, et son lancement réussi témoignent du partenariat d'exception qui unit le Maroc à la France. Pour Ghita Lahlou, directrice de l'Ecole Centrale de Casablanca, «ce succès nous conforte dans notre vision première, celle de former pour le Maroc et l'Afrique, des ingénieurs généralistes capables de relever les défis futurs de nos sociétés de plus en plus complexes». De son côté, Moulay Hafid Elalamy a rappelé les enjeux qui ont présidé à la création de cette école d'excellence : répondre aux besoins énormes en matière d'emplois industriels et de compétences, dans des secteurs extrêmement dynamiques comme l'industrie automobile ou l'aéronautique. Les élèves ingénieurs auront par ailleurs la possibilité de s'appuyer sur le réseau des anciens centraliens au Maroc, qui compte près de 1.200 membres, comme l'a souligné Mustapha Métaich, président de l'Association des CentraliensSupélec du Maroc. Notons que la cérémonie d'accueil a eu lieu sur le tout nouveau et moderne campus de l'école à Bouskoura, qui sera inauguré prochainement, une fois que les derniers travaux seront achevés, probablement avant la fin de l'année. Ayant nécessité une enveloppe de 150 millions de DH, entièrement supportée par le ministère de l'Industrie, le campus qui se veut écologique, accueillera à terme pas moins de 1.200 élèves. Courant 2017, une deuxième tranche sera livrée comprenant notamment une résidence d'une capacité de 500 places.