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Blanchiment d’argent : Les autorités se mobilisent contre l’argent sale
Publié dans Finances news le 08 - 11 - 2007

* Mise en œuvre d’un arsenal juridique en adéquation avec le contexte marocain.
* La loi 43-05 présente un caractère plus préventif que répressif.
* Son application reste subordonnée à la création d’une unité de traitement de renseignements financiers.
Pour expliquer le contenu et les modalités d’application de la loi
n° 43-05 concernant la lutte contre le blanchiment d’argent, Bank
Al-Maghrib, en collaboration avec le ministère de la Justice et le ministère de l’Economie et des Finances, a lancé une campagne nationale de sensibilisation sur la prévention et la lutte contre l’argent sale.
Cette campagne touchera neuf régions du Royaume. Elle a pour thème : «La prévention du blanchiment de capitaux, une garantie pour une économie saine».
Terrorisme, drogue, contrebande, criminalité internationale, corruption, transfert d’organes, trafic d’armes… Ces risques, qui étaient très limités, deviennent un danger permanent. La loi 43-05 a défini 21 crimes qui peuvent être à l’origine de blanchiment d’argent et auxquels il faut faire face, notamment en détruisant leurs moyens et leurs réseaux de financement.
Le Maroc, qui a opté pour la libéralisation et l’ouverture, devient un pays à risque. A cet égard, le Royaume s’est doté d’un arsenal juridique en harmonie avec les législations des pays développés. La loi qui a été promulguée en avril 2007 doit entrer en vigueur après l’établissement de certaines modalités d’application.
«La loi 43-05 est une loi en adéquation avec l’environnement marocain. Le législateur a voulu que le texte garantisse le secret professionnel et la confidentialité des données», a souligné Abdellatif Jouahri, wali de Bank
Al-Maghrib lors du lancement de la campagne. Il a expliqué que «le secteur financier et bancaire marocain est bien préparé pour l’application de cette loi, car le système fonctionne selon les normes et les standards internationaux et qui ont valu des notations favorables de la Banque mondiale et du FMI», et de préciser que «l’intégrité du système impose un niveau élevé de confidentialité, de professionnalisme et de déontologie afin de renforcer la confiance dans les institutions financières».
Mais l’établissement d’une loi est une chose et son application en est une autre. Le déphasage entre les textes et la réalité crée parfois des effets pervers. L’entrée en vigueur de la loi va se faire d’une façon progressive afin de préparer les opérateurs mais aussi les autorités pour la réussite de son application.
Abdelouhed Radi, ministre de la Justice, a précisé à cet égard que «son département est contraint de s’ouvrir sur son environnement pour assurer sa mise à niveau. Il est question d’instituer un véritable partenariat avec les différents intervenants. La requalification et la formation adéquate des cadres de la Justice constituent une priorité». «La loi 43-05 est censée protéger l’économie nationale contre des risques de taille qui ne peuvent être qu’une entrave à son développement», a-t-il souligné.
La lutte contre le blanchiment d’argent ne concerne pas uniquement les autorités, mais tous les intervenants et aussi les citoyens. La campagne de sensibilisation a pour but également de dissiper les craintes de certains opérateurs quant à la confidentialité des données.
Salaheddine Mezouar a tranché sur la question : «Il est vrai que la loi veut renforcer la transparence des transactions financières, mais toute divulgation ne peut se faire que dans le cadre de la loi. Cette loi a plus un caractère préventif que répressif. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts de la communauté internationale pour faire face aux nouveaux fléaux qui deviennent très menaçants, notamment le terrorisme».
La divulgation des données est soumise à des conditions précises que les institutions financières sont tenues de respecter. La loi a prévu une unité de traitement des renseignements financiers (UTRF) qui sera sous tutelle du Premier ministre.
Mohamed Abbou, ministre de la Modernisation des secteurs publics, a mis l’accent sur «la nécessité de mettre plus de rigueur pour cerner la traçabilité des capitaux circulants, notamment leur origine et leur justification. Outre les transactions financières, la transparence doit être renforcée au niveau de l’attribution des marchés publics en luttant efficacement contre la corruption».


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