Tan-Tan : la marine marocaine porte assistance à 41 Subsahariens candidats à l'émigration irrégulière    Séisme de près de 5 de magnitude dans le nord du Maroc    Sound Energy accélère ses projets gaziers au Maroc    Kabylie : Le MAK demande à Marco Rubio de faire pression sur l'Algérie    Une médiation du roi Mohammed VI en faveur des Palestiniens    Maroc : Un séisme de 5,2 ressenti à Tanger, Nador, Rabat, Fès, et jusqu'à Casablanca    L'Algérie réagit au projet de deuxième passage routier entre le Maroc et la Mauritanie    Un séisme ressenti dans le nord du Maroc atteint légèrement la capitale Rabat    Un séisme de magnitude 5,2 secoue le nord du Maroc    Tremblement de terre, mais plus de peur que de mal    France : Gérard Larcher en visite à Laâyoune    La Razón: Le dossier de la reconnaissance de la République de Kabylie sur la table du Secrétaire d'Etat américain    Abderrazak Hamdallah élu joueur de la 19e journée en Saudi Pro League    Illégalités, autogestion, discriminations... les multiples dérives de la SOREC    Bientôt les premiers textes législatifs et réglementaires en amazigh au BO    M. Laftit tient une réunion de travail à Madrid avec son homologue espagnol    Green bonds: L'ONCF réussit une nouvelle levée de 2 MMDH    Enseignement supérieur : 75% des postes budgétaires consacrés aux enseignants chercheurs    Palestinian official thanks Moroccan monarch for intervention in withheld funds crisis    Cinéma : Christopher Nolan construit une ville au Maroc pour son film «The Odyssey»    Société des Poètes Français : Le Prix Paul ELUARD 2024 décerné au poète marocain Abdelouahhab Errami    Streaming : Warner Bros met à disposition une trentaine de films gratuitement sur YouTube    Maroc - France : Rachida Dati attendue à Laâyoune et à Dakhla    Maroc : Quels matériaux composent les vestiges de la mosquée du XIIe siècle au Chellah ?    Maroc : Le FMI table sur une croissance économique de 3,9% en 2025    Températures prévues pour le mardi 11 février 2025    La Fédération royale marocaine de football finance la rénovation du stade Antoinette Tubman au Liberia    Le Maroc, membre de l'initiative « Current AI »    La Palestine salue les efforts de S.M. le Roi pour le règlement de la crise des fonds palestiniens gelés par Israël    Droits de douane américains sur l'acier : L'UE va réagir pour protéger ses intérêts    L'emploi au centre de la réunion gouvernementale du 13 février    Préparation CAN U17 Maroc 25: Maroc - Tchéquie ce lundi    Adil Belrhzal : "Encourager le générique est un impératif pour asseoir la souveraineté sanitaire"    Fès-Meknès: les exportations d'artisanat s'élèvent à 143 MDH en 2024    Le Raja Casablanca de cède Mohamed Zrida à Al-Ittihad de Libye    L'annonce du recrutement de 800 infirmières égyptiennes au Maroc suscite la controverse    L'Algérie défonce les défenseurs des droits de l'Homme (ONU)    Energie. Le Gabon lance un plan d'urgence    CAN Maroc 25: Les favoris de Claude Le Roy ?    Raid Sahraouiya : quand le défi sportif rencontre la solidarité féminine à Dakhla    Le Tchad, invité d'honneur du FESPACO 2025    Judaïsme d'Afrique. Promotion du dialogue interculturel    IAACA : le Maroc réélu au comité exécutif    Mehdi Hijaouy : faux expert, vrai escroc    Botola D1 / L'après J20: certitudes, variantes et incertitudes ?    Sidi Kacem : L'Initiative Nationale pour le Développement Humain met l'art et la culture à la portée de la jeunesse rurale    Revue de presse ce lundi 10 février 2025    Le fonds souverain émirati Mubadala scelle l'acquisition du groupe pharmaceutique PHI Maroc    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Parlons sahara : Du principe galvaudé de décolonisation
Publié dans Finances news le 27 - 11 - 2014

Entre septembre 1991, date à laquelle un cessez-le-feu a été imposé par l'ONU et 2014, plus de vingt-trois ans sont passés. Ce qu'on appelle «l'affaire du Sahara» continue de subir les affres du blocage, au grand dam des dirigeants des Nations Unies et au malheur des peuples de la région. Aucune lueur d'espoir n'est venue changer le sombre horizon qui s'est imposé entre les deux protagonistes de ce conflit, à savoir le Maroc et l'Algérie. Nulle évolution de celle-ci, quand bien même il y a eu en 1999 remplacement de Chadli Bendjedid par Abdelaziz Bouteflika, élu depuis lors et réélu quatre fois en quinze ans...
A l'avènement du Roi Mohammed VI, le dossier du Sahara était à la fois clair et enlisé, le Maroc s'en tenant à sa position historique et juridique, acquise de «jure et de facto» en novembre 1975. D'une part, suite à la Marche verte, d'autre part, après qu'il eût entériné avec l'accord de Madrid, signé le 14 du même mois, l'accord tripartite. Accord, faut-il le rappeler, que l'Assemblée générale des Nations Unies avait pour sa part entériné par un vote massif le 28 décembre 1975 et qui prenait ainsi acte de la décolonisation du territoire.
Il est peu de dire que l'ONU apportait de ce fait son soutien à cette décolonisation et que, sans les manoeuvres du gouvernement algérien, arc-bouté sur son hostilité antimarocaine, la question du Sahara eût trouvé une solution définitive, consensuelle, honorable même. La décolonisation du Sahara marocain avait obéi à un principe similaire, considéré depuis comme une jurisprudence, celui de la négociation directe entre la France et l'Algérie en 1962 pour la restitution à cette dernière de son Sahara. Dans les pas de cette procédure, Maroc et Espagne ont fini par négocier directement en novembre 1975, et l'ONU ne s'est pas fait faute d'en prendre acte, suivant les recommandations de la 4ème Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
Il est un point crucial sur lequel il est impératif d'insister : la même 4ème Commission de l'ONU n'était chargée jusqu'en 1990 que des questions de décolonisation, «stricto sensu» ! Et ses compétences n'ont été élargies aux «questions politiques spéciales» qu'à partir de cette date. Autrement dit, puisque la totalité des territoires en contentieux ayant été décolonisés, sa vocation à «décoloniser» n'avait pas ou plus raison d'être. Mieux, on est en droit de considérer que le Sahara marocain – tout comme l'algérien – s'inscrivait en filigrane dans le droit fil de la doctrine qui présidait à la vocation et au fonctionnement de cette 4ème Commission avant 1990.
Il est en effet difficile de ne pas voir dans la volonté irascible de l'Algérie de replacer le Sahara marocain dans un débat éculé, en violation de la Charte de l'ONU, une manoeuvre dilatoire ! En d'autres termes, ce qui fut valable et même salué en faveur de l'Algérie en 1962, ne peut l'être aujourd'hui pour le Maroc. Voilà une interprétation plutôt spécieuse du droit international dont, par ailleurs, les gouvernements algériens successifs se sont bien moqués. Comme si le Maroc n'était pas membre légitime de l'organisation mondiale et qu'il n'avait pas appliqué et défendu ses principes sacro-saints. Comme si, enfin, il existait deux poids et deux mesures dans leur application. A vrai dire, tout ce qui est arrivé au lendemain de la décolonisation du Sahara marocain en 1975, relève d'une comminatoire campagne de dénigrement et d'hostilité patente contre le Maroc par une Algérie expansionniste.
Il reste néanmoins que la diplomatie marocaine dans cette affaire aura été victime d'un double péché «mignon» : se croire assurée définitivement de ses droits et dormir sur ses lauriers ; manquer gravement de pro-activisme face à une Algérie qui, depuis 1975 en particulier, mobilise tous les moyens, politiques, diplomatiques, économiques, financiers, militaires et humains pour ternir l'image de notre pays. Elle recourt à toutes les arguties dont celle de la «décolonisation», de «l'autodétermination» qui sont, de nos jours, au droit international ce que le vestige est à l'histoire. Au moment où la mondialisation milite pour les groupements régionaux et transnationaux, elle agite le vieux démon des micro-Etats dont on sait que depuis des lustres, ils n'ont aucune existence et nulle consistance, sinon une fragilité avérée et le risque de servir de plateforme au terrorisme...


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.