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Vente à découvert : Cette grande mutation qui guette les sociétés de Bourse !
Publié dans Finances news le 14 - 11 - 2014

Cejefic consulting vient de livrer sa troisième étude sur le marché financier marocain. Cette fois, il s'agit de prêt/emprunt de titres. Le cabinet passe en revue l'ensemble des adaptations que doit gérer le marché financier marocain pour le lancement de ce nouveau concept. Parmi elles, celle des sociétés de Bourse qui vont bientôt baigner dans un univers plus juteux, sans être nécessairement plus risqué.
Il ne faut pas se leurrer, l'intérêt du prêt/emprunt de titres dans un marché action, c'est d'abord et surtout la vente à découvert. Pouvoir parier sur la baisse d'une action. C'est à travers ce mécanisme qu'il sera ensuite possible de mettre en place un marché à terme liquide et performant. Et pour mettre en place ce type de procédés, il faut naturellement disposer d'offreurs et de demandeurs de titres. Les offreurs sont les institutionnels (OPCVM, caisses de retraite...) disposant de grandes quantités pour des maturités longues. En face, les emprunteurs sont généralement des banques d'investissement, des hedge funds, des teneurs de marché (markets makers) et des courtiers. Les actions sont le plus souvent empruntées pour mettre en oeuvre des stratégies d'investissement qui utilisent la vente à découvert. Ainsi, une demande plus importante de ces titres est le plus souvent corrélée à un sentiment baissier du marché et pousse à la hausse le coût de l'opération de prêt de titres.
Les bons du Trésor sont, quant à eux, généralement empruntés par des banques pour être utilisés comme garantie lors des emprunts de liquidités auprès de la Banque centrale. Généralement, à l'échelon international, les commissions pour les actions sont plus élevées que pour les obligations, les premières étant plus risquées que les secondes.
De l'importance des intermédiaires boursiers
Dans ce nouveau schéma, les intermédiaires auront de nouvelles responsabilités. L'étude de Cejefic Consulting met en avant deux types d'intermédiaires dans le cadre du prêt emprunt de titres : les agents intermédiaires et les intermédiaires principaux. Les premiers mettent en relation le prêteur et l'emprunteur et peuvent se charger de la gestion opérationnelle de l'opération, ainsi que de la collecte de la rémunération du prêt. Cependant, ils ne s'interposent pas entre le prêteur et l'emprunteur : ces deux derniers sont en lien direct (l'agent peut cependant avoir un mandat du prêteur et signer la convention-cadre en son nom). Les seconds, et contrairement aux agents, s'interposent entre le prêteur et l'emprunteur. Il y a au final deux opérations de prêt : la première entre le prêteur initial (également appelé Beneficial Owner) et l'intermédiaire, la seconde entre l'intermédiaire principal et l'emprunteur.
Ainsi, les intermédiaires principaux supportent le risque de contrepartie. En effet, la seule contrepartie du prêteur est l'intermédiaire, de même pour l'emprunteur. En général, ils demandent des rendements plus élevés que les agents car ils supportent plusieurs risques supplémentaires (risque de contrepartie et risque de liquidité notamment). A noter qu'au Maroc, d'après la loi 45-12, il n'est pas possible de prêter un titre préalablement emprunté, donc l'interposition des intermédiaires (modèle des intermédiaires principaux) n'est pas applicable pour l'instant.
Il est donc finalement plus probable de voir les intermédiaires évoluer vers un modèle d'intermédiaires agents. Un modèle plus important que l'actuel en termes de responsabilité où la recherche permanente du "deal" opérera une sélection naturelle à l'intérieur de cette population, car la performance sera mesurée à l'aptitude à mettre en relation le plus grand nombre d'offreurs et de demandeurs de titres, sans pour autant accroître les risques d'exposition. Maintenir l'interdiction d'intermédiaires principaux serait finalement sage pendant les premières années du lancement du concept.


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