Le Salon international de l'agriculture au Maroc est désormais devenu le point de convergence de tous les opérateurs économiques. Il est, par excellence, le rendez-vous économique à ne pas rater, tant cette manifestation a, au fil des années, pris de l'ampleur et s'est internationalisée. L'intérêt qu'elle suscite et les opportunités de développer des affaires qu'elle offre n'ont pas échappé à certains opérateurs. Parmi eux, le Centre monétique interbancaire qui a saisi cette occasion pour dévoiler son offre de paiement par carte afin d'accompagner les agriculteurs et les coopératives agricoles. Le Groupe Banque Populaire, pour sa part, y a convié une délégation d'hommes d'affaires issus de 7 pays d'Afrique de l'Ouest opérant dans les secteurs agricole et agro-industriel afin de leur permettre de nouer des contacts d'affaires avec les entreprises marocaines. Maroc Telecom, également, y est allé fort en dévoilant son offre «Fine Laazib», un outil d'aide à la gestion du pâturage des dromadaires et de prévention des ressources environnementales. Destiné aux éleveurs de troupeaux camelins et caprins, il vise une meilleure répartition des troupeaux sur les différentes zones de pâturages pour une exploitation plus rationnelle des ressources. Même la Bourse de Casablanca s'est invitée au SIAM, avec un programme de prospection prévoyant des réunions en B to B avec les chefs d'entreprises présents au salon. Objectif : démarcher une soixantaine d'entreprises lors de cette manifestation. Il faut dire que le Plan Maroc Vert qui définit les grandes orientations stratégiques de l'agriculture marocaine, n'est pas étranger à cette «ruée» vers ce secteur-clé de l'économie. A n'en pas douter, il lui a donné une nouvelle impulsion. Et les chiffres révélés par le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, en témoignent. Les investissements dans le secteur agricole au Maroc, tant publics que privés, ont affiché une nette hausse, passant de 7 Mds de DH en 2008 à 14 milliards en 2013. De même, la croissance agricole s'est établie à près de 7,6% durant la période 2008-2013, pour une croissance nationale de l'ordre de 4,6% durant la même période. Des chiffres qui attestent, faut-il le rappeler, du potentiel de ce secteur et qui légitiment la décision du Crédit Agricole du Maroc de mettre 25 Mds de DH supplémentaires sur la table pour accompagner le PMV