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Formation en EnR&EE : L'incontournable rendez-vous
Publié dans Finances news le 03 - 10 - 2013

L'essor des énergies renouvelables constitue une niche pour la génération future. 13.000 ingénieurs, techniciens et ouvriers doivent être formés à l'horizon 2020 dans différentes filières.
Les formations dispensées dans le secteur des EnR&EE semblent suffisantes pour couvrir les besoins de demain.
Le Maroc a lancé, au cours des dix dernières années, de grands chantiers de réforme visant à améliorer son climat des affaires, à accroître sa compétitivité et sa notoriété à l'échelle mondiale. Pour attirer les investisseurs étrangers, le Maroc a opté pour la diversification de son offre par la création de nouveaux métiers. Outre les métiers mondiaux, à savoir l'aéronautique, l'offshoring, l'automobile, l'électronique, le Maroc a également connu l'essor d'un secteur très porteur. En effet, depuis 2009, le secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (EnR&EE) est considéré comme l'un des moteurs de la croissance économique. Une vraie niche, notamment en matière d'offre d'emplois, puisque le pays envisage d'atteindre 6.000 MW de capacité en énergies renouvelables à l'horizon 2020. Plus encore, le Royaume prévoit de devenir un exportateur de l'énergie verte, voire même un hub en matière d'énergies renouvelables dans la région.
Cela dit, plusieurs questions s'imposent : qu'avons-nous préparé en matière de ressources humaines ? Les formations dispensées sont-elles adaptées aux besoins spécifiques du marché ? Les formateurs sont-ils à la hauteur des défis ?
Pour répondre aux enjeux que le Maroc s'est fixés, afin de garantir sa sécurité et son indépendance énergétique, il est nécessaire de former des ressources humaines qualifiées. Et c'est là où le bât blesse, puisque le marché de l'emploi est l'un des maillons faibles de l'économie, malgré les efforts que l'Etat a déployés à travers l'ouverture de nouveaux marchés et la création de nouveaux métiers.
Un paradoxe qui s'explique par l'incompatibilité entre l'offre et la demande. D'après certains professionnels, les formations dispensées ne correspondent pas aux compétences exigées par le marché du travail. De ce fait, les employeurs nationaux font parfois appel à des compétences étrangères dans des domaines pointus.
Trois cents enseignants-chercheurs mobilisés
Il est donc impératif d'accompagner ce dynamisme par un programme de formation adapté qui répond aux attentes de demain afin de mettre sur le marché des ressources humaines qualifiées, réduire le taux de chômage, accroître la productivité et la compétitivité des entreprises marocaines. Avec le choix de la mondialisation, le Maroc est tenu de rattraper le retard pour s'aligner sur ses homologues européens.
En matière d'énergies renouvelables, les enjeux sont de taille. Des chantiers d'envergures ont été lancés pour atteindre les objectifs tracés, notamment dans le solaire et l'éolien. Cependant, l'essor du secteur est étroitement lié à la préparation des compétences dans les différents maillons de la chaîne. Ceci est vital pour la mise en oeuvre de la Stratégie énergétique nationale et pour une meilleure adéquation formation/emploi. Conscientes de ces enjeux, les autorités marocaines ont anticipé les besoins.
Les formations en énergies renouvelables et efficacité énergétique sont suffisamment dispensées dans les universités, ainsi que dans les écoles d'ingénieurs. Comme l'a signalé Saïd Mouline, DG de l'Agence Nationale pour le développement des Energies renouvelables et de l'Efficacité energétique (ADEREE), «le Maroc a lancé plusieurs initiatives visant à renforcer la formation de base dans les technologies de l'énergie solaire photovoltaïque, de l'énergie solaire thermique et de l'énergie éolienne au niveau des facultés, instituts techniques et écoles d'ingénieurs».
Ces formations sont assurées par des enseignants-chercheurs marocains qui sont, d'après le ministre Lahcen Daoudi, au même niveau que les chercheurs européens. Aujourd'hui, on compte environ 300 enseignants chercheurs actifs dans le domaine.
D'après une étude élaborée par les enseignants-chercheurs du réseau MANEREE (groupe d'enseignants et chercheurs du Maroc en Er&EE), il existe 31 filières de formation et de spécialisation dans les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique qui permettent la préparation de 6 types de diplômes universitaires.
Toujours selon la même étude, en ce qui concerne les fondements scientifiques des EnR&EE, les compétences semblent suffisantes et géographiquement bien réparties. Par contre, au niveau des métiers relevant des aspects technologiques, il y a encore du travail à faire.
Quant à la formation professionnelle, l'OFPPT envisage d'accompagner ce secteur à fort potentiel par l'ouverture de 3 instituts dédiés aux EnR&EE à Casablanca, Ouarzazate et Tarfaya. L'objectif est de générer 15.000 à 20.000 emplois à l'horizon 2025.
Aujourd'hui, les différents acteurs du secteur, à savoir le ministère de l'Enseignement supérieur, les universités, les instituts, l'OFPPT, l'ADEREE, l'IRESEN... ont convergé leurs efforts pour être au rendez-vous et assurer les besoins en compétences requis par la création de nouvelles filières techniques et instituts spécialisés. Au total, 13.000 ingénieurs, techniciens et ouvriers doivent être formés à l'horizon 2020 dans les filières éolienne, solaire, biomassique et hydraulique.
Outre ces instances, le secteur privé est également impliqué dans la mise à niveau des compétences qui constituent un investissement essentiel, aussi bien pour l'entreprise elle-même en renforçant sa compétitivité, que pour encourager la croissance économique.
C'est le cas de l'OCP et de l'ONEE qui ont ouvert leurs propres, centres de formation afin de dispenser à leur personnel un savoir-faire en fonction de leurs besoins.
D'autres entreprises, particulièrement celles qui sont énergivores, se sont dotées de systèmes de production d'énergies renouvelables et sont devenues des auto-producteurs. L'accompagnement de cette nouvelle forme d'énergie n'est pas uniquement lié à l'aspect technique, mais aussi au volet réglementaire. «C'est une réglementation spécifique à laquelle nous n'avons pas préparé les compétences requises», précise Touria Barradi, professeur-chercheur et vice-présidente de la Société marocaine de développement des énergies renouvelables.Ceci dit, malgré les efforts fournis, il y a encore du pain sur la planche en matière de mise à niveau de toutes les composantes du secteur des énergies renouvelables.


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