Le chiffre d'affaires s'effrite de 6%, alors que le RNPG baisse de 10%. Toutefois, Alliance développement immobilier met en avant un chiffre d'affaires sécurisé de 12 Mds de dirhams qui sera réalisé sur trois ans. Par ailleurs, l'augmentation de capital réalisée à 500 DH l'action a permis au groupe d'améliorer légèrement la structure de ses ressources bien que la dette financière reste importante, à l'image de la concurrence. Le chiffre d'affaires consolidé du groupe a atteint 1,8 Md de dirhams contre 1,9 Md au premier semestre de 2012. 920 MDH de ventes provenant de l'habitat social et intermédiaire. Selon le management du groupe, ADI dispose d'un chiffre d'affaires sécurisé de 4 Mds de dirhams qui ne figure pas encore dans les comptes pour des ventes de 10.000 unités dans ce segment. En comptes sociaux, le chiffre d'affaires a atteint 107 MDH, en baisse de moitié par rapport à la même période en 2012 pour un résultat net de 162 MDH, également en baisse de moitié par rapport au premier semestre de 2012. Mais le groupe ADI est intégré et les filiales constituent une réelle composante de l'exploitation et non de simples participations. C'est pourquoi les chiffres consolidés apparaissent meilleurs avec un résultat net consolidé de 312 MDH contre 388 MDH au premier semestre de 2012 et un RNPG de 245 MDH, en baisse de 10% et ce, malgré la baisse des intérêts minoritaires qui laminent souvent la capacité bénéficiaire du groupe. Ce n'est donc pas le cas ce semestre. Un ratio d'endettement légèrement au-dessus de 100% Les fonds propres du groupe ont atteint 6 Mds de dirhams à la fin du semestre, compte tenu de la distribution de 242 MDH de dividendes. En face, les dettes consolidées du groupe atteignent le même montant ou un peu plus, en y intégrant les obligations remboursables en action, ce qui engendre des frais financiers de 272 MDH, en hausse de 33% et qui absorbent 46% du résultat d'exploitation et 15% du chiffre d'affaires. Pour rappel, le management, à travers le président du groupe, Alami Lazrak, s'était engagé à maintes reprises à améliorer sa structure financière. Chose en partie accomplie grâce à l'augmentation de capital réalisée récemment. Mais le groupe traîne encore des dettes importantes qui font craindre un effet ciseau si leur augmentation devient plus rapide que le cycle de trésorerie du groupe.