L'événement est une occasion pour débattre des problématiques que traverse le secteur agricole et de proposer les solutions appropriées. Le point avec Jawad Chami, commissaire du Salon. Finances News Hebdo : Quels sont les points saillants de la 8ème édition du SIAM ? Jawad Chami : A l'instar des précédentes éditions, la 8ème édition promet de ratisser encore plus large. Le SIAM est devenu un rendez-vous incontournable pour les professionnels du secteur et les fellahs marocains. Plus de 600.000 visiteurs sont attendus, et on note la participation de 920 exposants venant de 40 pays. Le SIAM a conforté sa dimension internationale. Outre les exposants étrangers, on note la participation de différents visiteurs issus de diverses contrées du monde. Le Salon est devenu une référence régionale bien connue. Côté superficie, le SIAM s'étend sur 100.000 m2 accueillant 9 pôles thématiques. Cette 8ème édition s'annonce encore plus riche en rencontres, découvertes et scellant de nouveaux partenariats. La Belgique sera l'invité d'honneur et nous avons choisi le commerce agricole comme thématique de cette édition. Pendant cinq jours, seront au programme de nombreuses conférences, des signatures de conventions, des concours de races, dont la remise des trophées sera le point d'orgue final. Le SIAM a montré qu'il est le lieu idéal pour tous les acteurs du monde agricole de se rencontrer, d'échanger et de nouer des partenariats. Il est question aussi de débattre des problématiques que connaît le secteur agricole et de proposer les solutions appropriées. Le Salon est aussi agrémenté par un programme scientifique dense et pertinent et d'un Pôle élevage plus imposant et plus ambitieux qui ne dément pas son statut de Pôle vedette, et dont les prestigieux locataires ont été sélectionnés lors d'épreuves préliminaires par des concours. F. N. H. : Le SIAM est un Salon professionnel ouvert au grand public. Comment peut-il concilier ces deux paramètres ? J. C. : Notre objectif est que ce Salon demeure un lien fort de communication et d'échange entre le monde agricole et le grand public. Nous mettons tout en œuvre pour valoriser l'identité de nos entreprises et des stands par le biais notamment de nouveaux dispositifs de communication, de nouvelles logistiques, dans les meilleures conditions techniques. Le public dispose d'un pôle marchand où les produits locaux ou de terroirs des coopératives sont vendus. Au-delà de l'augmentation du nombre d'exposants, c'est la qualité des courants d'affaires, générés pendant toute la durée du salon, qui est pour nous le signe d'une réussite en tant que salon professionnel. A titre d'exemple, sur le seul Pôle machinisme, 30 % du chiffre d'affaires annuel des exposants sont réalisés pendant les cinq jours du Salon. C'est vous dire tout le travail, en synergie avec les autres partenaires, qui a été fait pour en arriver là. F. N. H. : Pourquoi avez-vous choisi la Belgique comme invité d'honneur pour cette édition? J. C. : L'idée est d'avoir une diversité géographique. L'année dernière, c'était le Canada. Cette année, c'est la Belgique. Ce pays dispose d'un historique riche en matière de partenariats dans le domaine agricole avec le Maroc. Les opérateurs belges du secteur peuvent investir au Maroc vu les opportunités qu'offre notre pays, surtout avec le lancement du PMV. La Belgique dispose d'un savoir-faire important dans le domaine agricole aussi bien au niveau de la recherche et développement, que dans le pôle machinisme ou dans d'autres filières. Le marché belge représente également de réelles opportunités pour les exploitants marocains.