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Résultats annuels : Malgré la baisse des bénéfices... 19 Mds de DH de dividendes à distribuer
Publié dans Finances news le 11 - 04 - 2013

En 2012, l'ensemble des sociétés cotées a réalisé un chiffre d'affaires de 236 Mds de dirhams en hausse, de 3,8% par rapport à l'an dernier. Les postes de charges d'exploitation ont toutefois pesé sur les comptes de résultats des entreprises cotées et, au final, le bénéfice net de la cote s'effrite de 10% à 27 Mds de dirhams. En face, la Bourse a perdu 15% durant l'année... Le marché avait raison.
La Bourse aurait donc bien reflété la situation réelle de l'économie cette année. Sur le plan commercial, le sentiment général, qui se dégage, est que les entreprises cotées ont essayé coûte que coûte d'augmenter leurs ventes, quitte à prendre des risques sur la qualité de leurs clients. Ce n'est d'ailleurs pas nouveau, car l'année dernière aussi, que ce soit les banques ou les sociétés immobilières, la qualité du client n'a pas été un critère décisif pour écouler les produits et services. D'ailleurs, une partie de ces risques s'est répercutée sur l'exercice 2012. Au final, le chiffre d'affaires de la cote s'est tout de même apprécié de 3,8% à 236 Mds de dirhams. Cette progression cache beaucoup de choses. Premièrement, l'essentiel de cette faible progression provient de Samir qui, à elle seule, a contribué de moitié à cette croissance. Elle est suivie par la Banque Populaire et Attijariwafa bank. Sans ces trois entreprises, le chiffre d'affaires de la cote n'aurait évolué que de 0,63%, selon les analystes qui ont fait le calcul.
Concurrence féroce
Le climat des affaires dans lequel se sont réalisées ces ventes a été marqué par deux phénomènes majeurs. D'une part, une concurrence locale ou étrangère de plus en plus féroce, parfois informelle, alors que la consommation est en berne. Lesieur Cristal, Sonasid, Med Paper, Snep, et même Samir, en ont souffert. D'autre part, les coûts de production se renchérissent. Pour pallier ces pressions, les entreprises ont dû s'adapter. Entre la réduction drastique des coûts, l'amélioration des processus de production et le lancement de circuits de distribution personnalisés de produits... Tous les moyens sont bons pour réduire le poids des charges d'exploitation. Le fait est que, malgré des annonces à répétition de la part des dirigeants (depuis 2011), ces mesures peinent à produire leurs effets. Le problème est plus un problème de consommation interne qui se tasse et qui ne favorise pas, dans ces conditions, une hausse des prix pour pallier la hausse des charges. Ainsi, le résultat d'exploitation de l'ensemble s'est détérioré de 1,5% à 52 Mds de dirhams mettant en avant un effet « ciseaux » défavorable pour l'ensemble. Bien sûr, certains ont pu tirer leur épingle du jeu. Ce sont principalement les mines et les sociétés du secteur agroalimentaire qui sont des secteurs contracycliques. Les banques aussi arrivent à s'en sortir grâce à un conservatisme généralisé qui fait que le secteur dispose de fondamentaux «para crise» historiques.
Le poids des produits et charges
En plus de ces aléas économiques, le marché prend de plus en plus connaissance d'un poste de charges stratégique qui, dans beaucoup de cas cette année, a fait chavirer un résultat net dans le rouge ou, dans le meilleur des cas, a créé une grande volatilité du résultat net par rapport à l'année dernière : c'est le poste des produits et charges financières. Les entreprises ont en effet de plus en plus recours à l'emprunt bancaire pour financer leurs cycles d'exploitation, étant donné que les autres sources de financement sont moins accessibles. La conséquence directe est une montée du risque émetteur, et donc une hausse des prix des emprunts. Ainsi, les charges financières des industriels ont fortement augmenté, sauf peut-être pour ceux qui ont décidé de rembourser massivement des dettes devenues intenables (Sonasid par exemple). Ou ceux qui sont en période de restructuration comme Alliances où Label'Vie qui ont remplacé une partie de leurs dettes long terme par des emprunts obligataires, remboursables in fine.
Même les assureurs ont souffert du poste des charges financières, mais pour une autre raison : la piètre performance des portefeuilles de placements. Les banques ne sont pas impactées plus que d'habitude par ce poste de charges, puisque le coût du risque fait partie de leurs éléments d'exploitation.
Ainsi, le bénéfice net de la cote a baissé de 10% à 27 Mds de dirhams cette année, contre 30 Mds de dirhams en 2011 (en comptes sociaux la baisse est de 7%). Ici, ce sont Maroc Telecom, Samir ou encore Lafarge qui ont contribué le plus à cette dégradation, toujours selon les analystes qui ont fait le calcul. A contrario, ce sont les banques et le secteur agroalimentaire qui ont sauvé la face avec des masses bénéficiaires, en hausses respectives de 290 MDH et 230 MDH.
A. H.
Un rendement moyen de 4,4%
Sur la base des données collectées pour l'exercice, le rendement moyen du marché est de 4,4% cette année. Il faut noter que le taux de distribution moyen a augmenté de plus de 3 points à 75,6%. Ainsi, c'est un total de 18,9 Mds de dirhams qui sera distribué en dividendes. L'année 2012 aura été marquée par une distribution massive de dividendes exceptionnels.
Paradoxal ? Pas vraiment car il se peut que les entreprises qui gagnent de l'argent aient fait l'arbitrage entre l'investissement productif, pas très rentable en ce moment, et la distribution de dividendes pour fidéliser les actionnaires. La finalité d'une entreprise n'est-elle pas d'enrichir ses actionnaires ?


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