ALD Maroc veut persévérer dans la dynamique qui a fait sa force. Explication de Frederic Banco, DG d'ALD Automotive Maroc. Finances News Hebdo : Vous avez été nommé il y a quelques mois DG d'ALD Automotive Maroc. Avez-vous une mission particulière ou des objectifs précis ? Frederic Banco : J'étais nommé à la tête d'ALD Maroc, il y a deux mois. Je n'ai pas de mission particulière, mais mon objectif principal est de faire en sorte que notre entreprise soit leader de la location longue durée dans le pays, tout en maîtrisant et sa croissance et sa rentabilité. Nous avons l'ambition de continuer à croître en développant une offre de services sur nos trois marchés : marché public, marché local et marché grandes entreprises internationales Nous avons des contraintes concurrentielles, de financement et aussi économiques. Il faut chercher une péréquation entre tous ces paramètres. Parmi nos objectifs figure notamment le développement du capital humain. C'est ce qui fait notre force. Nous continuons à investir dans la formation de nos collaborateurs et dans l'évolution interne. Nous voulons toujours continuer dans cette dynamique qui a fait la force d'ALD Maroc depuis dix ans. F. N. H. : Comment jugez-vous l'évolution du marché marocain ? F. B. : Je fais le métier de la location longue durée depuis 1996, notamment en Europe. Je crois que le marché marocain présente une certaine maturité avec une concurrence importante et une diversité des acteurs qui sont pour la plupart professionnels. Il faut dire que le marché entreprise est en plein essor. Parmi les 130.000 véhicules vendus au cours de l'année 2012, la part qui revient aux sociétés est de près de 15%, que ce soit la LLD, la location de voiture ou le financement. Il faut dire que le marché marocain de la LLD présente des atouts indéniables et des potentialités importantes. Les perspectives de croissance sont de ce fait intéressantes. F. N. H. : Quel est votre point de vue sur les nouvelles dispositions de la Loi de Finances 2013 concernant le traitement fiscal des véhicules d'occasion ? F. B. : Depuis le début de l'année, il y a un changement fiscal en ce qui concerne la TVA. Au niveau d'ALD Maroc, nous avons prévu de revoir la valorisation de la valeur résiduelle pour absorber l'impact de la nouvelle taxation sur les véhicules d'occasion. On considère qu'un véhicule qui vaut 100 ne va pas valoir 120 d'ici trois ans parce que le marché est assez tendu même si on note une amélioration du pouvoir d'achat. Avec un réajustement, le prix de vente du VO sera revu à la baisse.