Lors de sa première session de l'année, Bank Al-Maghrib (BAM) a analysé la situation économique et conjoncturelle du Royaume. Il en ressort notamment une hausse du déficit budgétaire qui passerait de 3,7% à 4,1% du PIB hors privatisations en 2019, sous notamment l'effet d'une hausse notable des dépenses de fonctionnement. En 2020 le déficit devrait s'atténuer à 3,5% du PIB. La charge de compensation devrait en revanche reculer sous l'effet de la baisse prévue des cours du gaz butane. Ces projections intègrent l'hypothèse d'entrées de dons des pays CCG de 2 milliards de dirhams en 2019 et de 1,8 milliard en 2020, soit le reliquat des 5 milliards de dollars prévus initialement dans l'accord. BAM rappelle que le déficit budgétaire s'est creusé à 41,4 milliards de dirhams en 2018 soit l'équivalent de 3,7% du PIB après 3,5% en 2017, reflétant une hausse des dépenses hors investissements, plus marquée que celle des recettes.