L'instinct de survie, dicté par la peur de mourir. C'est ce qui explique les soubresauts répétitifs du polisario chaque fois qu'il essuie un revers cuisant. Et il nous en a donné la preuve, tout au long de cette semaine encore, quand le Parlement européen a adopté, le 16 janvier, en séance plénière à Strasbourg à une très grande majorité, l'accord agricole entre le Maroc et l'Union européenne (UE). Un accord qui étend les préférences commerciales aux produits agricoles et de la pêche issus des provinces du sud du Royaume. Un accord qui, indubitablement, devrait permettre, comme l'a laissé entendre la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Federica Mogherini, de «relancer le partenariat Maroc-UE sur de nouvelles bases et lui insuffler une nouvelle impulsion, afin d'écrire un nouveau chapitre, positif et intense, de la longue histoire qui lie l'Union européenne et le Royaume». Alors que tant au Maroc qu'en Europe l'on se réjouit de la signature de cet accord, le polisario s'agite inutilement et a décidé de contester à nouveau devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) l'accord commercial Maroc-UE incluant les territoires sahraouis. Mieux encore, cette organisation fantomatique a, dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité de l'ONU et reprise par l'agence sahraouie SPS, souligné la «grave menace que représentent les tentatives de l'Union européenne d'inclure les territoires sahraouis occupés dans ses accords commerciaux avec le Maroc». Rien que ça ! Mais la posture de cette organisation mafieuse, trempée dans la concussion, les trafics en tous genres, les détournements d'aides humanitaires, l'oppression des populations séquestrées de Tindouf, n'étonne guère, car les fantômes vivent dans le déni permanent de la réalité. Cette réalité rappelée à juste titre par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, et qui veut que «tout accord couvrant le Sahara marocain ne peut être négocié et signé par le Royaume que dans le cadre de l'exercice de sa souveraineté pleine et entière sur cette partie de son territoire». Allez donc tambouriner aux portes du Conseil de sécurité ! ◆