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Bourse de Casablanca
Publié dans Finances news le 05 - 05 - 2005

Depuis le 1er décembre 2004, la Bourse de Casablanca a adopté une nouvelle méthodologie de calcul de ses différents indices. Ce mode de calcul, basé sur le principe du flottant est retenu par les principales bourses internationales. Il vise à apporter une plus grande cohérence entre la réalité boursière des sociétés cotées et la traduction de cette réalité dans les indices. C’est un changement de pondération des valeurs dans l’indice qui doit aboutir à une meilleure adéquation entre le poids du titre dans l’indice et son poids dans le marché.
Ce mois de mai est l’occasion pour la tenue des assemblées générales ordinaires (AGO). Ces AGO viennent après la publication des résultats annuels des sociétés cotées en Bourse et la tenue de Conseils d’Administration desdites entreprises. C’est l’occasion pour les actionnaires de débattre des rapports moraux et financiers, procéder à l’approbation des comptes et donner quitus aux administrateurs et commissaires aux comptes.
L’évolution trimestrielle de la Bourse a commencé par une tendance à la hausse lors du mois de janvier pour s’inscrire dans un trend baissier à partir de la mi-février et continuer sa descente au mois de mars.
En janvier 2005, le Masi s’est accru de 0,89%, entraînant un accroissement de la capitalisation boursière, laquelle a atteint 207,6 milliards de DH. A l’inverse, le chiffre d’affaires a subi une forte contraction, passant de 30 à 1,4 milliard de DH. Cette tendance à la hausse a atteint son apogée le 3 févier 2005, avec 4.599,63 points pour le Masi et 3.577,01 points pour le Madex.
Les cours ont été orientés à la baisse en février 2005, l’indice Masi ayant diminué de 2,5%, alors que la capitalisation boursière a marqué ses premiers replis après un mois de janvier encourageant. Elle s’est chiffrée à 203,3 milliards de DH. En revanche, le chiffre d’affaires est passé d’un mois à l’autre à 4,8 milliards de DH. La plus forte baisse a été observée le 24 février 2005, le Masi et le Madex s’établissant respectivement à 4.375,4 et 3.377,67 points. Plusieurs analystes ont expliqué ce recul par la contre-performance des résultats des cimenteries, notamment Ciments du Maroc et Holcim du Maroc qui ont orienté négativement le marché.
La baisse des cours de la Bourse s’est poursuivie en mars 2005, l’indice MASI ayant accusé un repli de 1,4%. Parallèlement, la capitalisation boursière a subi un fléchissement pour s’établir à 200,6 milliards de DH, tandis que le volume des transactions est revenu de 4,8 milliards à 1,8 milliard de DH.
Un premier trimestre en baisse
Donc, le premier trimestre de l’année a clôturé en baisse pour les deux principaux indicateurs boursiers, le MASI et le MADEX, avec respectivement 4.385,68 et 3.386,22 points, soit une régression de 3,01 et 3,87%.
En comparaison avec le premier trimestre 2004, le volume transactionnel 2005 a perdu 30% pour s’établir à 5.791,5 MDH.
Par mois, c’est février qui a enregistré le volume de négoce le plus haut avec 2.640,9 MDH, suivi de mars avec 1.722,1 MDH, alors que janvier n’a enregistré que 1.428,5 MDH.
Le marché officiel a drainé l’essentiel des transactions avec 89% des échanges et une valeur de 5.151,8 MDH. La moyenne quotidienne a enregistré une hausse et s’est établie à 84 MDH comparativement aux 59 MDH à la même période de l’année dernière.
Maroc Telecom, BMCE Bank, CIH et ONA ont été les titres les plus actifs avec une part de marché de 62% et des volumes respectifs de 1.861,1 MDH, 683,1 MDH, 356,4 MDH et 321 MDH.
Le marché de blocs a baissé de 639,7 MDH, soit 86% par rapport aux 4.558,4 MDH réalisés à la même période en 2004.
BMCE Bank occupe 80% de ce compartiment. Et pour cause, le titre a été dopé par les transactions réalisées dans le cadre de son programme de rachat et de dénouement partiel de l’OPV de 2003 réservée au personnel.
La distribution mène le peloton
Par secteur d’activités, la progression la plus notoire revient à la distribution, avec un taux de 19,3% et qui s’explique par l’évolution très soutenue de la valeur d’Auto Nejma.
En seconde position, on trouve notamment les sociétés de financement et autres activités financières dont l’indice s’est inscrit à 5.523,56 points.
Le secteur des assurances a progressé de 4,82% à 1.161 points, tandis que la branche banque a évolué de 4,47% à 3.269,56 points.
Dans les contre-performances par secteur, la rubrique Mines vient en tête. Sous l’effet d’un marasme persistant, l’indice du secteur a chuté de 25% pour s’établir à 2.956,13 points.
Les holding ont aussi baissé de 10% à 3.691,12 points, au moment où les cimenteries reculent en moyenne de 9,5%. Le secteur des BTP s’est replié, quant à lui, de 7,24% à 7.334,15 points.
Par valeur, Diac Equipement vient en tête avec une progression de 187,59% à 70 DH, suivie du CIH avec 62 DH, soit une hausse de 134%. Zellidja vient en troisième position avec une progression de 128% à 670 DH.
Les contre-performances les plus notoires reviennent à SMI avec une baisse de 31,5% à 309,9 DH, suivie de Managem (-21,7% à 159,9 DH).
La SNI a perdu près de 20% à 781 DH. Le titre de Maroc Telecom a cédé 4,2% à 83,1 DH.
En revanche, l’opérateur a réalisé des performances remarquables au titre du premier trimestre 2005. Maroc Telecom reste fidèle à une croissance à deux chiffres, réalisant un chiffre d’affaires de 4.712 millions de dirhams, en progression de 15,8% par rapport au premier trimestre 2004.
Il est à signaler que la Société de participation dans les télécommunications (SPT), filiale de Vivendi Telecom international, devient actionnaire à hauteur de 34,99% du capital de Maroc Telecom et détient de ce fait 307.683.310 actions, franchissant à la hausse 33,33% dans ledit capital.


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