En 2017, l'AMMC a enquêté 4 fois sur des comportements susceptibles d'être assimilés à des manipulations de cours Au cours de l'année 2017, l'AMMC a ouvert quatre enquêtes relatives à des comportements susceptibles de porter atteinte au bon fonctionnement du marché. C'est ce que révèle l'Autorité dans son rapport annuel publié aujourd'hui. Toutes ces enquêtes portent sur des comportements susceptibles d'être assimilés à des manipulations de cours. Dans ce cadre, l'Autorité a conduit six auditions. Il faut dire que son système de surveillance a fait remonter 2.180 alertes dont l'exploitation a permis de ressortir 20 cas pour des analyses plus approfondies. A l'issue de l'analyse approfondie des faits marquants détectés, cinq comportements suspicieux ont conduit à une proposition d'ouverture d'enquête pour au final en mener 4. Rappelons que les enquêtes menées par l'AMMC sont ouvertes par le Président de l'Autorité à la suite de la détection d'anomalies sur le marché boursier, de la réception d'une plainte ou à l'issue d'un contrôle d'un intervenant ou d'un émetteur. De manière générale, elles sont réalisées suite à la suspicion d'une infraction à la législation en vigueur. Par ailleurs, l'AMMC a été sollicitée par des autorités étrangères homologues, dans le cadre des accords de coopération de l'OICV, pour leur apporter assistance dans la conduite de certaines enquêtes. L'assistance fournie par l'AMMC a également pris la forme d'échange d'informations sur des intervenants et ce, pour les besoins de l'instruction de demandes d'agréments ou d'autorisations. En outre et sur le plan national, l'AMMC a traité 66 réquisitions émanant des autorités judiciaires du Royaume. 3 plaintes de particuliers Au cours de l'année 2017, l'AMMC a été saisie de 3 plaintes émanant d'investisseurs particuliers, toutes liées à l'activité de tenue de comptes. Les plaintes ont été traitées dans un délai moyen de 39 jours, explique l'AMMC. “Le traitement de ces plaintes a été l'occasion pour l'AMMC d'amener les teneurs de compte concernés à apporter les correctifs nécessaires et, dans certains cas, à procéder aux ajustements de leurs systèmes d'information. Dans les trois cas, il y eu résolution du différend en faveur de l'investisseur”, lit-on dans le rapport.