Le Maroc prend part aux assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (BM-FMI), un rendez-vous privilégié sur l'échiquier financier et économique mondial, qui se tient du 08 au 14 octobre dans l'île indonésienne de Bali. Venus des quatre coins du monde, des experts internationaux et responsables gouvernementaux vont discuter de la conjoncture internationale, tout en donnant une évaluation pour une économie mondiale en berne plombée par les tensions sino-américaines et l'effondrement de plusieurs devises des économies émergentes. Les débats porteront également sur les programmes et stratégies à mettre en œuvre pour le financement des économies, lutter contre la pauvreté, la précarité et les disparités sociales, en traçant les perspectives d'évolution de l'économie mondiale. Ces assemblées, qui devront réunir plus de 14.000 participants, dont des ministres des Finances et des Gouverneurs des Banques Centrales de quelque 189 pays membres de ces institutions ainsi que des représentants du secteur privé, des ONG, et du milieu universitaire, sont l'occasion de réunir des acteurs d'horizons divers pour initier des projets de développement aussi cohérents que complémentaires. Au programme de ce rendez-vous figure également une série de manifestations, dont des séminaires, zooms régionaux, conférences de presse, autour de sujets liés à l'économie mondiale, au développement international et au système financier mondial. Pour rappel, le Maroc a été choisi en avril dernier pour abriter l'édition 2021 des assemblées annuelles BM-FMI qui coïncidera avec le 60e anniversaire de l'adhésion du Royaume à ces deux institutions internationales. Ce choix vient couronner un long processus d'évaluation des dossiers de candidatures présentées initialement par 13 pays, tout en consacrant la confiance du GBM et du FMI dans la capacité de notre pays à réussir l'organisation événements d'envergure mondiale. Le Royaume, deuxième pays africain à abriter ces assemblées après une première en 1973, saisira l'occasion pour exposer ses réformes structurelles engagées ainsi que les avancées réalisées, en plus de débattre avec les décideurs et experts internationaux sur les moyens de promouvoir la coopération internationale et régionale.