Les cours du pétrole s'approchaient mercredi, en cours d'échanges européens, de leur plus haut en quatre ans, les craintes entourant les sanctions américaines sur l'Iran prenant le dessus sur une hausse prévue des stocks américains. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 84,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en augmentation de 13 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de novembre prenait 4 cents à 75,27 dollars.
Le locataire de la maison blanche a multiplié dernièrement les attaques contre l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), qu'il accuse d'être responsable du niveau élevé des prix, même si la plupart des observateurs du marché s'accordent à expliquer la hausse des cours par les sanctions de Washington contre l'Iran, qui vont priver le marché de l'offre du troisième producteur de l'Opep.
Dans ce contexte, les marchés ont peu réagi aux données de la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API), qui a fait état d'une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière.
Pour les réserves arrêtées au 28 septembre, les analystes envisagent une hausse des stocks de brut de 1,5 million de barils, de 1,25 million de barils de ceux d'essence et une baisse de 1,25 million de barils des réserves d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole).