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Agroalimentaire
Publié dans Finances news le 03 - 03 - 2005

Le secteur des industries agroalimentaires présente un grand potentiel de croissance, mais la structure et la stratégie des entreprises obstruent son développement. Le projet de plate-forme pour la relance du secteur est appelé à résoudre ce problème.
Le secteur des IAA connaît beaucoup de difficultés surtout en termes de dépendance vis-à-vis de l’amont agricole dont le déficit a été aggravé par la sécheresse. Il contribue à hauteur de 21% à l’investissement industriel et participe faiblement aux exportations (20%), à l’exception de la branche transformation de fruits et légumes très orientée vers le marché extérieur. D’après la dernière enquête du ministère du Commerce et de l’industrie de 2001, les industries agroalimentaires (IAA), hors conserves de poisson, constituent le premier secteur d’activité industrielle avec 30% de la valeur ajoutée et 12% de l’emploi permanent, puisqu’on a recours à la main-d’œuvre saisonnière. La valeur ajoutée générée par cette industrie (hors conserves de poisson) est estimée en 2001 à 16,87 Mds de DH, pour une production de 49,4 Mds de DH. Il y a lieu de noter que l’agriculture représente 53% de la valeur des consommations intermédiaires de l’ensemble de la branche des industries agroalimentaires. On peut dire que cette dernière est très dépendante de l’amont agricole à cause de la variabilité climatique et de son incidence sur la production des matières premières. Cela se manifeste clairement lors des crises d’approvisionnement générées par les dernières sécheresses où plusieurs usines de conserves ont été acculées à la faillite ou sérieusement mises en difficulté.
Malgré son poids dans l’industrie marocaine, le secteur des IAA reste sous-développé et risque de ce fait de ne pas atteindre un vrai potentiel de croissance. Son poids dans l’économie nationale n’est que de 4,4% contre 15% en moyenne pour le secteur agricole primaire.
Industrie
de transformation de
fruits et légumes
L’industrie de transformation de fruits et légumes est caractérisée par une structure dualiste, avec un petit noyau d’entreprises de grande taille et une multitude de PME.
Les exportations de cette branche en 2002/2003 se sont élevées à 2,8 Mds de DH.
L’industrie des fruits et légumes utilise de manière intensive le facteur travail, en particulier dans la conservation des fruits et légumes. Sa part dans l’emploi permanent est de 7%, alors qu’elle ne réalise que 3% du chiffre d’affaires du secteur des IAA. De ce fait, la part des salaires dans la valeur ajoutée de la branche est plus importante que dans le reste de l’industrie qui emploie 4.500 personnes. L’emploi saisonnier représente 66% de l’emploi permanent, soit environ 2.950 emplois.
Par ailleurs, la balance commerciale de l’industrie des fruits et légumes est largement excédentaire au profit du Maroc : 1,3 Md de DH d’exportation contre 100 millions de DH d’importations.
Les principaux produits agricoles transformés et exportés sont les conserves d’olives, d’abricots, d’haricots verts, de cornichons, de câpres, les produits surgelés (fraises et haricots verts), les produits issus des tomates et des oranges ainsi que les épices, les huiles essentielles et les champignons. Plusieurs produits ont quasiment disparu de la gamme exportée, notamment les concentrés de tomate, les vins et les huiles d’olive du fait, notamment, des subventions à la production européenne introduites par la politique agricole commune.
Il faut signaler que le Maroc occupe le deuxième rang mondial pour les exportations de conserves d’olives et le premier pour celles des câpres. Il est également le premier fournisseur de l’Europe en conserves d’abricots et le deuxième d’haricots verts transformés.
Les filières exportatrices de produits transformés sont confrontées à deux problèmes internes majeurs. Le premier est celui de la restructuration de la petite et moyenne industrie de la conserve non intégrée à l’aval. Cette restructuration permettrait d’accroître sensiblement la valeur ajoutée produite localement, qui reste faible, et accroîtrait la pression concurrentielle sur les quelques entreprises qui dominent chacune les filières d’aujourd’hui. Le second est celui des circuits d’approvisionnement, dont le caractère informel décourage les nouveaux investisseurs et réduit la pression concurrentielle sur les entreprises déjà installées.
Structure et stratégie d’entreprise
L’intensité de la rivalité entre entreprises locales ainsi que les pratiques managériales locales influent beaucoup sur la capacité d’une entreprise à acquérir un avantage concurrentiel dans une industrie donnée.
Pour chaque segment d’activité de la branche conserves végétales, le nombre d’entreprises ayant atteint un niveau technique et organisationnel permettant d’affronter durablement la concurrence internationale apparaît limité.
La majorité de ces entreprises est orientée essentiellement vers l’exportation et ne bénéficie que d’une autonomie limitée.
S’ajoute à cela une absence préjudiciable de politique marketing.
Projet de plate-forme
La plate-forme pour la relance du secteur des conserves végétales est basée sur un ensemble de dispositions concernant en premier lieu les industriels, leurs associations et les pouvoirs publics, mais aussi les autres acteurs, notamment les agriculteurs et leur organisation.
Les premiers axes concernent principalement l’amélioration de l’environnement général des entreprises du secteur afin d’attirer les investisseurs privés capables de relancer le secteur. Pour cela, la plate-forme s’appuie sur 4 aspects qui sont : la modernisation de l’amont agricole, l’organisation de la concurrence sur le marché intérieur, la promotion de la gestion de la qualité et le renforcement de la compétitivité industrielle.
Concernant les industriels, la plate-forme formule un ensemble de recommandations portant notamment sur la mise aux normes des équipements et l’adoption des techniques de management moderne en matière de ressources humaines, marketing et recherche-développement.
L’aboutissement de cette plate-forme passe par sa prise en charge et son appropriation par les organisations professionnelles.


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