■ Faouzi Bensaïdi présentera son 3ème long métrage à la 36ème édition du Festival International du Film de Toronto. ■ Le film raconte l'histoire d'une amitié et d'une trahison qui tourne autour de 3 pickpockets. Après «Mille mois» et «WWW, What a wonderful world», le réalisateur marocain Faouzi Bensaïdi sort son troisième long métrage «Mort à vendre». Ce film qui a été découvert en première mondiale au 36ème Festival international du film de Toronto (Canada), en septembre dernier, sera en sélection officielle au 62ème Festival international du film de Berlin prévu du 9 au 19 février prochain. Il sera également en compétition à la 13ème édition du Festival national du film de Tanger. Le film raconte l'histoire de 3 malfrats réunis par l'amitié et séparés par une trahison. Interprété par Fehd Benchemsi, Mohcine Malzi, Fouad Labiad, Imane Machrafi, Nezha Rahil, Mohamed Choubi et Faouzi Bensaïdi lui-même, le film raconte l'histoire de 3 malfrats qui rêvent d'une vie meilleure et qui verront leurs rêves brisés. Malik, Allal et Soufiane, trois copains, vivent de vols à la tire dans une ville coincée entre une colline et une imposante montagne, Tétouan. Une situation sociale difficile et des problèmes familiaux les ont poussés à voler pour survivre. Un jour, ils décident de changer leur destin et de passer à la vitesse supérieure. Ils prévoient alors de voler la grande bijouterie de la ville. Toutefois, les choses ne vont pas passer comme prévu. Les raisons du vol vont diverger, ce qui va opposer les amis. Malik, 26 ans, sans emploi, est fou amoureux de Dounia, prostituée dans la boîte de nuit «la Passarella». S'il accepte de participer au vol c'est sûrement pour la sauver. Cette coproduction maroco-franco-belge illustre, comme l'a précisé Faouzi Bensaïdi lors de la projection du film au Festival de Toronto, comment les désirs impossibles peuvent finir par tuer ceux qui les portent, les trafics et circulations de tout genre, des biens, des hommes, des sentiments... et de la mort quand il ne nous reste que ça à vendre ou à acheter, donc de la mort comme commerce, comme croyance, comme lâcheté et comme courage aussi. ■