Pour lutter contre la contrefaçon et assurer la sécurité routière, un système de traçabilité est lancé de la production, voire de l'importation, jusqu'à la commercialisation.
Le ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique lance «Salamatouna», en partenariat avec plusieurs acteurs dont l'Association marocaine pour l'industrie et le commerce automobile (Amica) et l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (Ompic). Il s'agit d'un système de labellisation du circuit de distribution des pièces de rechange, qui permet de garantir la traçabilité de ces pièces, de leur mise sur le marché jusqu'au consommateur final. Il est à rappeler que les professionnels du secteur sont montés au créneau pour dénoncer les importations frauduleuses des pièces de rechange qui ne respectent pas les normes de qualité et de sécurité. «Certaines pièces comme les plaques, les disques ou les câbles de frein concernent la sécurité et peuvent causer des accidents de la circulation. Elles sont aussi dangereuses pour la vie humaine qu'un produit alimentaire périmé ou toxique», souligne-t-on du côté de l'Amica. «Salamatouna» devrait traquer les différents types de pratiques frauduleuses exercées par les importateurs comme l'absence de règles claires de prélèvement pour le contrôle à l'importation. En effet, le marché des pièces de rechange est encore en proie à certains dysfonctionnements. Plusieurs revendeurs peu scrupuleux, opérant essentiellement dans l'informel, proposent des produits non recommandés par les constructeurs et ne répondant à aucune norme de qualité. ■