Ramadan, intervenu au même moment que les vacances annuelles, ne joue pas en faveur de la dynamisation du marché. L'activité est historiquement basse, représentée par des volumes atypiques. L'avènement du mois de Ramadan durant la saison estivale a contribué négativement au dynamisme du marché boursier. De ce fait, la léthargie de la place s'est prolongée durant le mois d'août. Les indices boursiers stagnent, les transactions sur les valeurs se font de plus en plus rares, et même les sociétés cotées tardent à publier leurs résultats semestriels. Les habitudes ne changent apparemment pas. Les sociétés attendent l'approche du deadline pour diffuser leurs résultats, sachant qu'on est sur le point d'entamer le troisième mois réglementaire permis par l'autorité du marché. Exception faite de Maroc Telecom, d'Attijariwafa bank et de Wafa Assurance. Il y a cependant lieu de citer un évènement majeur qui a réussi à stimuler le marché et à lui donner une légère tonification, quoique limitée à une seule journée. L'annulation de la cession de 7% de l'opérateur national historique des télécommunications, décidée précédemment par le gouvernement, a impacté positivement le marché boursier où les deux indices avaient clôturé à 3%. Ceci dit, la cote casablancaise a connu une semaine stationnaire où les indices boursiers du marché boursier ont clôturé sur une note négative. En effet, les deux baromètres de la place ont réalisé une contre-performance égale de 0,75%, portant ainsi l'évolution annuelle à -10,84% pour l'indice général de la Bourse et à -10,72% pour l'indice des valeurs liquides. A la même période de l'année précédente, le MASI avait noté une performance de 2%. Du 22 au 25 août de l'année en cours, le volume traité sur le marché a totalisé 128 MDH, avec une moyenne quotidienne de 32 MDH par jour. Aucune opération de blocs n'a été enregistrée. La capitalisation boursière de la place s'établit quant à elle à 518 Mds de DH.