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L'enseignement à Rabat et ses multiples vocations
Publié dans Finances news le 26 - 02 - 2004

Rabat demeure la destination préférée ou « obligée » de la plupart des étudiants marocains. Malgré les importants efforts de décentralisation de l'enseignement, la notoriété des universités et des écoles spécialisées de la capitale oblige annuellement des milliers d'étudiants à faire le déplacement. Certes, la centralisation des principaux établissements d'enseignement au niveau de la capitale est très coûteux aux étudiants, mais le développement remarquable des cités universitaires qui abritent les jeunes est un important facteur de garantie quant à la capacité de la ville à accueillir les futurs lauréats des différentes branches scientifiques.
Juristes, ingénieurs, et fonctionnaires de l'Administration du pays sont majoritairement issus des établissements de l'enseignement supérieur de Rabat. Ces derniers ont un double avantage. Celui d'être parmi les plus anciens du Maroc, et celui de pouvoir réunir une pléiade de professeurs universitaires et d'encadrants pédagogiques de grande renommée. Il suffit à ce titre de relever quelques noms qui ont siégé ou qui siègent encore au poste de conférenciers. A. Laaroui, M. Abed El Jabiri ou Rochdi Fekkar sont parmi les grands noms que beaucoup de générations d'étudiants n'oublieront jamais.
Ce qui caractérisait le plus Rabat au début des années 80 du siècle passé, c'est qu'elle était la seule ville où l'on dispensait l'enseignement de la philosophie. Ceci a permis à l'Université Mohammed V d'Agdal de devenir un carrefour hors pair pour les professeurs les plus doués, et surtout pour des générations d'étudiants qui ont pu, par la suite, s'épanouir, soit au sein de leur propre pays soit sous d'autres cieux. Il est vrai que cette notoriété acquise par la Faculté des lettres de Rabat a duré aussi longtemps que d'éminents enseignants étaient encore aptes à donner des cours. A l'heure actuelle, il y a une transition liée à un changement de générations qui oblige les responsables à adopter une attitude très subtile. Actuellement, il y a un héritage à conserver et il va falloir le sauvegarder, en recrutant des professeurs universitaires célèbres.
Ceci aura le double avantage de stimuler les étudiants et doter l'Université de Rabat d'outils permanents pour le perfectionnement des « prestations » rendues aux étudiants.
D'un autre côté, l'ENA (Ecole Nationale de l'Administration) est aussi un établissement de grande importance. Chargées de former les futurs employés et cadres administratifs, communes, préfectures et provinces sont autorisées à inscrire leurs fonctionnaires qui ont un certain niveau à l'ENA pour perfectionner leurs compétences.
Malgré quelques problèmes vécus au début de l'année 2000, l'ENA (autrefois appelée Ecole nationale d'administration publique) a voulu donner une autre dimension à son statut, en supprimant le qualificatif « publique » de sa dénomination, et ce pour être plus à l'écoute de ce qui se passe ailleurs dans le monde. La sphère du public et du privé étant difficile à partager au temps actuel, la formation dispensée au sein de l'ENA tend, par conséquent, à suivre les évolutions, puisque le rôle de l'Administration en général est de plus en plus économique. Il faut relever que les écoles privées spécialisées dans la formation en « Gestion « livrent une concurrence acharnée à l'ENA. C'est pourquoi un important travail attend le ministère de l'Enseignement supérieur ou encore celui de la Formation professionnelle. Cet institut devrait conserver sa réputation d'antan, puisque l'entrée au sein de l'ENA se fait sur la base d'un concours préalable.
La discussion sur les principaux établissements de formation de Rabat nous amène nécessairement vers l'ISC (Institut Supérieur de l'Information et de la Communication) chargé de former les futurs journalistes du pays. Dernièrement mis à jour, sa mission ne consiste plus en le recyclage de journalistes et de personnes en exercice dans les organes de presse. Il ne faut pas oublier que cet institut a été sous la responsabilité du ministère de l'Information de l'époque (en 1977), et les quatre années d'études, au sein de l'institut, semblaient être plutôt vouées à un cursus universitaire. La réforme enregistrée en 1989, qui a instauré le cycle supérieur, a ancré davantage cet aspect, ce qui a permis à des étudiants titulaires d'une licence de décrocher un DES. Actuellement, et vu le besoin de plus en plus pressant pour les entreprises marocaines de se doter de structures de communication, le rendement de l'ISIC est à surveiller de plus près.
Il reste à signaler que le choix de ces exemples ne peut être considéré comme arbitraire, si l'on sait que la majorité des enseignements, jadis centralisés à Rabat, ont connu une décentralisation vers d'autres villes marocaines.


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