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Économie du sport
Publié dans Finances news le 04 - 12 - 2003

Au moment où le Maroc mène une propagande pour décrocher l'organisation de la Coupe du Monde de football 2010, nous constatons que le football, voire le sport national, est « malade ». Les infrastructures sportives sont défaillantes. Le sport national a besoin d'argent et de lois, mais aussi d'hommes compétents pour le sortir de cette crise et créer de la richesse.
Les Marocains boudent les stades pour une seule raison. Il n'y a pas de spectacle. Pour créer ce spectacle il faut que nos footballeurs jouissent de tous leurs droits. Il faut aussi renforcer l'infrastructure sportive et investir dans la formation des cadres sportifs. La situation actuelle du football marocain est décevante.
Trois ou quatre clubs du GNF I (Groupement National du Football I) n'ont pas les moyens de se déplacer à travers le Royaume pour jouer leurs matches. On peut citer l'exemple de la Renaissance de Settat, de la Jeunesse d'El Massira ou encore Chabab El Mohammadia.
La majorité des clubs, y compris parfois le Raja et le Wydad de Casablanca, ne règlent pas les salaires des joueurs à temps. Cela se répercute sur le niveau et la qualité du jeu de ces clubs.
Aujourd'hui, la Fédération Royale Marocaine de football est incapable de former une équipe nationale cohérente apte à représenter valablement le Maroc dans les compétitions continentales et internationales.
Autre problème dont souffre le football national, celui du manque de compétences : managers, entraîneurs, etc. Ce déficit ouvre la porte à certains arrivistes que font le plus souvent plus de mal que de bien au football national. L'échec du transfert de certains joueurs talentueux tel le Rajaoui Abou Charwane, est dû, entre autres, à l'opportunisme de certains intervenants casablancais. Certes, un bon nombre de clubs marocains assurent l'équilibre de leurs comptes et amoindrissent leur déficit grâce à la plus-value dégagée sur les transferts des joueurs. Mais, il faut admettre que les ambitions personnelles de certains dirigeants et intermédiaires avortent les transferts. Ce n'est pas un hasard si des joueurs de la Renaissance de Settat et de l'Olympique Khouribga ont pris la fuite lors de stages à l'étranger, plus précisément au Canada et en Italie. Les athlètes marocains plient bagages pour aller vers d'autres lieux car les systèmes actuels ne les reconnaissent pas.
Sur le plan juridique, les clubs sportifs marocains ont le statut d'association. Les espoirs de voir le football marocain basculer rapidement de l'âge associatif à l'ère industrielle paraissent lointains.
Les mêmes problèmes cités ci-haut peuvent s'appliquer aux autres sports collectifs, notamment le basket-ball, le handball ainsi que l'athlétisme.
Faut-il parler d'une économie du sport ?
Au sein de la FRMF, on ne parle plus du professionnalisme comme avant. À la fin de l'année 2001, les responsables de la FRMF et du GNFI nous ont sorti un plan pour aller vers le professionnalisme. Un plan qui vise en premier lieu à réduire le nombre de clubs du Groupement National de Football (GNFI) de 16 à 12, avant de lancer des réformes juridiques et structurelles. En suivant le championnat, il n'existe que 5 grands clubs au Maroc qui répondent en quelque sorte aux normes internationales. Sur le plan juridique et pour
encourager les investisseurs à mettre leur argent dans le sport, il faut absolument le réglementer. Nul n'ignore qu'un investisseur souhaite travailler dans la transparence. Il faut donc préparer des textes de lois pour définir par exemple le statut du dirigeant, du joueur, de l'entraîneur et de l'encadreur. Mais, le plus important reste le statut des clubs. Il faut mettre l'accent sur les droits et les obligations des clubs et mener une réflexion sur l'aspect fiscal.
Une économie du sport au Maroc reste par conséquent soumise à plusieurs préalables. L'anarchie règne au sein des clubs et le flou juridique profite à certaines personnes qui s'enrichissent au détriment de la réputation du sport national.
Certes, certaines entreprises ont déjà injecté quelques millions de dirhams dans le sport national, notamment le football, le tennis et l'athlétisme. Mais, il faut admettre que ces investissements sont très limités et ne touchent que les grands clubs (Raja et Wydad) et les vedettes du sport national et mondial comme El Guerrouj et El Aynaoui.
L'implication de 2 M et la TVM dans la retransmission des matches, surtout ceux qui se jouent à Casablanca, n'a pas eu un grand effet. Elle a au contraire créé une polémique puisqu'elles favorisent les deux grands clubs du Royaume, le Raja et le Wydad.
Parler d'une économie du sport au Maroc reste pour l'instant utopique. Il faut tout d'abord passer par une réforme radicale. Mais, il ne faut surtout pas que les dirigeants des clubs sportifs oublient de changer leur mentalité.


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