L'Indice Général de la Bourse de Casablanca a terminé la semaine du 17 au 23 mai courant au ralenti, accusant au passage une perte de 9 points, soit une régression de 1,3% pour un volume global hebdomadaire de transactions de 193,6 MDH. La contre-perfor Après la période d'euphorie qui a caractérisé la place ces deux dernières semaines, l'Indice Général semble avoir marqué une pause. « L'effet Oualalou » se serait-il déjà estompé ? En tout cas, la température a baissé d'un cran au niveau de la place casablancaise, d'autant que, pour un volume global hebdomadaire de transactions de 193,6 MDH, l'IGB a accusé une régression de 1,3% à 723,76 points, ramenant la contre-performance annuelle à 6,86%. Selon les analystes de Wafa Bourse, cette situation est imputable « à un léger mouvement de prises de bénéfices ». Ce genre de comportement ne doit pas étonner outre mesure. Les investisseurs, surtout ceux qui n'ont pu profiter des « années fastes » de la Bourse de Casablanca , ont longtemps attendu cette reprise qui semblait plutôt être une providence vu l'atonie qui planait sur la place depuis belle lurette. Et bien entendu, il fallait profiter de cette manne inattendue induite par l'annonce de mesures structurelles pour récupérer un peu de « bénéf », voire minimiser les pertes. Pourtant, le niveau de valorisation actuel des cours incite plutôt à l'achat. Sauf pour ceux qui préfèrent ne plus prendre de risque et qui renoncent d'emblée à tirer profit d'une éventuelle hausse des cours. De l'avis des analystes de Wafa Bourse, « ce retournement était prévisible et n'altère en rien le potentiel de hausse des cours, identifié aussi bien par des niveaux de valorisation faibles que par des décotes par rapport au marché obligataire (-14,2%) et à l'IGB (-2%) ». Pour l'heure donc, l'Indice Général marque le pas sur un marché relativement calme où la seule opération de taille à noter, comme le souligne Wafa Bourse, est le passage sur le marché de blocs de 12% du capital de Maghrebail et de 2,8% de celui de BMCE, soit des volumes de respectivement 109 et 536 MDH. « Ces opérations seraient liées à la poursuite du renforcement du groupe BMCE Bank dans le capital de la société de leasing et ce, après le retrait du groupe Banque Populaire qui a opté pour la création de sa propre filiale dans le secteur », précise la même source. D'un autre côté, 38.000 titres ONA ont transité dans ce compartiment. Sur le marché central, la Samir a été particulièrement prisée cette semaine : 22.460 titres y ont été traités. Viennent ensuite la SNI et la Sonasid avec respectivement 18.317 et 10.544 titres échangés. Il est à souligner à cet égard que l'essentiel des transactions ont été réalisées par les holdings (30%), les secteurs pétrole, mines et produits lubrifiants (24%) et les matériaux de construction (15%). Côté variation, la société de crédit Eqdom vient en tête des plus fortes baisses hebdomadaires enregistrées avec -7,7%, suivie de Maghreb Oxygène (-5,5%) et de la BMCI (-5,4%), tandis que la plus forte hausse de la semaine est à l'actif de Maghrebail, dont le cours a progressé de 4,9% à 448 DH. Le fait marquant de la semaine a été la suspension de la cotation de Somafic jusqu'à l'annonce par les autorités des modalités de rachat des titres encore en circulation.