* La certification qualité des services de la banque va se poursuivre. * BMCE Corporate coopère avec 127 groupes, soit 500 relations privées et publiques. BMCE Bank a organisé dernièrement une conférence à son siège de Casablanca avec pour thème : «Les financements de projets : expériences et perspectives». Cette rencontre a aussi été l'occasion de mettre en exergue la certification qualité de l'activité Project Finance. Brahim Benjelloun-Touimi, Administrateur-Directeur général de BMCE Bank, a indiqué lors de son intervention que «BMCE Bank a poursuivi depuis 6 années déjà la certification qualité de ses services et, cette fois-ci, de son activité de financement de projets selon les normes internationales ISO 9001». Il a rappelé les autres opérations de certification comme «les opérations avec l'étranger, les titres, les crédits aux particuliers, la monétique ou, comme depuis décembre dernier, le domaine du recouvrement» ; et d'ajouter que «l'engagement-qualité représentera, quels que soient nos métiers, un pré-requis implicite pour faire connaître et reconnaître la maîtrise des métiers». « Si cette démarche organise, normalise et standardise les méthodes de travail, elle permet également de dégager du temps et de précieuses ressources des seniors bankers afin qu'ils s'attèlent à cultiver davantage la proximité avec leurs relations et l'excellence dans leurs analyses des besoins et des projets qu'ils traitent», a-t-il indiqué. Benjelloun-Touimi a souligné par ailleurs que «BMCE Bank est un groupe bancaire qui s'évertue à mettre à la disposition de sa clientèle une large panoplie de produits procédant de la banque de distribution, de la banque corporate, de la banque d'affaires ou des filiales financières spécialisées avec le plein support de toutes les entités fonctionnelles qui uvrent au service de ceux qui sont directement à votre service». Pour sa part, M'fadel El Halaïssi, Directeur Général adjoint de la Banque Corporate, a affirmé dans son allocution qu' «il faut voir dans l'avenir comment financer la croissance de l'économie». Il a rappelé que «la BMCE est présente dans le corporate depuis un demi-siècle, et ce dans différents secteurs et dans les métiers de Project Finance depuis une décennie. Au fil des ans, la banque a dû gérer avec succès la complexité et l'évolution des montages financiers» ; et de préciser que «nous sommes les seuls à êtres certifiés sur la place. Cette distinction exige un savoir-faire financier, juridique et économique. Notre volonté est d'être leaders et de pérenniser notre place». Dans ce cadre, il a noté les perspectives de développement prometteuses du Maroc, notamment un taux de croissance en 2006 supérieur aux prévisions et l'effort d'investissement et de renforcement des infrastructures. Pour sa part, Abdellatif Nasreddine, Directeur de Project Finance, a rapporté que «son équipe est la première du genre au Maroc avec des compétences pluridisciplinaires». Il a souligné qu'il y a une amélioration continue de l'offre de service avec la création de la cellule agent et le développement de nouveaux métiers, notamment le LBO et le PPP. BMCE Bank a invité à cette occasion Luc Deljonckheere, un spécialiste des financements des projets de la Société Financière Internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale. Deljonckheere a donné un aperçu sur la SFI qui « appartient aux 178 pays qui en sont membres et qui déterminent ensemble ses grandes orientations. Elle a une assise financière solide, ses ressources en capital, soit plus de 11 milliards de dollars, représentent actuellement 54% de actifs pondérés des risques, pourcentage bien supérieur au niveau minimum de 30% requis en application des normes de fonds propres». Le conférencier a noté également que « la SFI ne participe qu'à des opérations du secteur privé. Elle assume les mêmes risques que les autres investisseurs. La part de la SFI ne peut dépasser 25% du coût du projet. Elle applique les conditions du marché et n'accepte pas de garantie souveraine. Elle cherche à dégager des bénéfices». Il a précisé que «son organisme ouvre dans une certaine mesure le risque politique. Il joue en fait un rôle de catalyseur en attirant d'autres investisseurs et prêteurs». Pour rappel, les services offerts par la SFI sont de trois types : les produits financiers, la mobilisation des ressources et l'assistance technique et de conseil. Depuis sa fondation en 1956, le Maroc est le troisième bénéficiaire de la région arabe et Moyen-Orient des prêts de la SFI avec un volume de 923,7 millions de dollars. La SFI a participé au montage financier de Méditel en 2000 avec 1,6 milliard de dollars. A l'issue de cette conférence, Jalloul Ayad, Administrateur-Directeur général de BMCE Bank, a indiqué que «le financement des projets est un métier très noble». «Etre associé à un projet, a-t-il dit, c'est être associé à la création de valeur ajoutée et de l'emploi. Financer un projet c'est financer la vie. Financer un fonds de roulement c'est financer le maintien de la vie. Il faut une certaine discipline, il faut savoir gérer les risques. Le choix entre le client et la banque est très important. Le choix de la banque ne doit pas être basé sur les conditions financières mais sur sa capacité à pouvoir répondre aux besoins et trouver des solutions». Ayad a précisé que «le développement de notre secteur financier est très important. Dans ce cadre, des compétences ont été développées», et d'ajouter que «les conditions du marché ont changé, il y a plus de tendance de se refinancer en ressources locales et les taux sont de plus en plus bas. Les projets deviennent moins onéreux». Mais il a insisté sur le fait que «les conditions financières doivent être en ligne avec les risques que les banques prennent». Il a indiqué par ailleurs qu'il faut rattraper la mondialisation». «BMCE encadre ses clients afin d'affronter ce défi avec le moins de risque», a-t-il souligné.