* Chiffre d'affaires en hausse de 14%. * Le résultat net progresse de 44%. * Des partenariats avec des groupes étrangers à l'étude. Le Conseil d'administration de Cartier Saâda, réuni le 30 novembre sous la présidence de Pierre Cartier, a arrêté les comptes de l'entreprise au 30 septembre 2006.. Il ressort des comptes semestriels publiés que tous les fondamentaux sont en nette hausse. Ainsi, le chiffre d'affaires net s'établit à 30,218 MDH, en progression de 14% par rapport au 30 septembre 2005. «La progression des volumes de vente de produits a suivi la progression des volumes traités par rapport à la période précédente, grâce au succès de la campagne de communication qui a accompagné l'introduction en Bourse de la société », a indiqué Hassan Debbagh, Directeur général de Cartier Saada. Concernant le résultat d'exploitation, il s'élève à 3,4 MDH, en progression de 26% par rapport à la même période de 2005. « Cette bonne performance est le fruit des efforts de maîtrise des coûts, marquée par une baisse des dotations aux amortissements et la progression des volumes de vente. Nous avons réalisé plus de tonnage que la saison écoulée», a indiqué Debbagh ; et de préciser que «nos produits commencent à être de mieux en mieux valorisés, surtout à l'étranger». Le résultat net s'établit ainsi à 2,26 MDH, en progression de 44% par rapport à 2005. Les investissements programmés sont bien avancés et permettront d'augmenter partiellement la capacité de production au cours de ce même exercice social 2006/2007 et pleinement à partir du prochain exercice social. «Notre programme est en marche, a ajouté Debbagh. Les investissements réalisés jusqu'à maintenant sont de 4 millions de DH et ils vont nous permettre d'étendre notre activité notamment au niveau de la production et du stockage». Pour ce qui est des perspectives, Debbagh a expliqué que «le second semestre s'annonce conforme aux prévisions grâce à un niveau soutenu de l'Euro qui compense partiellement l'augmentation des prix d'achat de la matière première, notamment l'olive». Il a précisé par ailleurs que « l'actuelle campagne connaît moins d'offres d'olives par rapport à l'année dernière, contrairement à ce qu'a annoncé le département de l'Agriculture. Il y a beaucoup de plantations qui n'arrivent pas à la phase de production». Debbagh a soulgné toutefois que «l'Espagne, qui est le concurrent immédiat du Maroc, connaît le même phénomène, ce qui aura peu d'impact sur nos parts dans le marché mondial. Les effets de cette saison ne seront visibles qu'à partir du deuxième semestre de l'année prochaine», a souligné Debbagh. Au niveau des perspectives, le directeur de Cartier Saâda a noté que «le management de la société est en discussion avancée avec plusieurs organismes étrangers de différentes nationalités pour sceller des partenariats et exploiter les opportunités d'affaires. Le marché des olives ou de l'huile d'olive connaît un essor remarquable ces dernières années, et c'est ce qui explique que l'offre n'arrive pas à suivre la demande. Le Maroc possède d'énormes potentialités en la matière, que ce soit au niveau agricole, de l'usinage ou du conditionnement qui restent à développer».