* Attijariwafa bank occupe le 10ème rang dans le classement des 200 premières banques africaines réalisé par l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique. Désormais, c'est une tradition et un rendez-vous que nous donne l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique chaque année, avec son classement des premières banques africaines. Ce classement rigoureux et réalisé par une équipe de journalistes spécialisés fait désormais l'objet d'une publication à part entière. Pour la huitième année consécutive, Jeune Afrique nous présente ainsi les 200 premières banques africaines. Au total, trente-huit pays du continent sont représentés à travers leurs banques et organismes financiers dans cette «édition 2006 ». Le Maroc se situe en bonne place dans l'ensemble, tiré essentiellement par la bonne performance des banques nationales. Ainsi, le champion national Attijariwafa bank se hisse au 10ème rang du classement général, suivi du Groupe des Banques Populaires (11ème) et de la BMCE Bank (14ème). La BMCI, la SGMB et le Crédit du Maroc, toutes filiales de banques françaises, se placent respectivement au 24ème, 26ème et 40ème rangs. Le CIH, deuxième banque publique figurant dans ce classement, se positionne quant à lui au 47ème rang africain et figure ainsi dans le «top 50», en dépit de son affaiblissement par les scandales financiers du passé. Somme toute, le Maroc est classé troisième après l'Afrique du Sud, en tête de peloton avec un total du bilan cumulé de 329 milliards de dollars US, et l'Egypte, dont le total du bilan s'est enrichi en hausse de 28 % par rapport à l'année dernière, à 102,8 milliards de dollars US. Mais il lui faut trente établissements pour ce résultat, quand le Maroc, qui arrive en troisième place, n'en a que sept pour un total du bilan cumulé de 66,9 milliards de dollars US, soit une progression de 20 % sur la même période étudiée. Flagrante est la suprématie des banques sud-africaines. En effet, les quatorze banques installées dans le pays de Nelson Mandela représentent 49 % du total du bilan cumulé des Top 200, dont cinq d'entre elles s'accaparent les cinq premières places dans le classement général. Au niveau réglementaire, hormis l'Afrique du Sud, le Maroc fait figure d'exemple puisqu'il remplit 80% des vingt cinq principes de base définis par l'accord de Bâle II. Les filiales de banques françaises sont de fait plus avancées, mais les grandes banques marocaines ont fait appel à des cabinets internationaux pour se mettre dans l'air du temps. Bon à savoir, selon l'auteur du classement, plus de 600 banques basées en Afrique ont reçu un questionnaire pour la réalisation de ce classement. Toutes les données sont communiquées par les banques elles-mêmes. Les éléments chiffrés portent sur l'exercice 2005 ou parfois sur l'exercice achevé en juin 2006.