Au terme d'une finale indécise jusqu'au bout, au cours de laquelle chacune des 2 sélections a eu sa chance, la Nationalmannschaft a emporté la décision sur un but sublime de Götze. La résistance héroïque des argentins et les accélérations de Messi n'ont pas suffi. « Plus indécise et plus spectaculaire qu'on ne l'attendait. La finale de la Coupe du monde entre l'Allemagne et l'Argentine, dimanche soir à Rio, a fini par sourire aux joueurs de Joachim Löw au terme d'un formidable combat. Loin de l'image ennuyeuse qu'elle avait véhiculée jusque-là, l'Albiceleste a fait ce qu'elle a pu pour retarder le sacre après lequel la Nationalmannschaft courrait depuis 1990. Avec la vitesse de Lavezzi et de Messi en première période, puis l'apport de ses entrants - Agüero, mais surtout Palacio, auteur d'un lob de peu à côté -, elle est même parvenue à bousculer sérieusement Bastian Schweinsteiger et ses équipiers. Mais malgré une défense longtemps admirable, elle a fini par craquer en prolongation sur un enchaînement contrôle-reprise de volée de Götze (113e). Entré à la place de Klose (88e), le joueur du Bayern Munich a réussi là où Kroos (44e, 82), Schürrle (37e, 91e), mais surtout Höwedes - dont la tête s'était heurtée au poteau de Romero (45e) – avaient échoué. »