La corruption ne cesse de sévir au Maroc et n'épargne aucun secteur, et ce quelle que soit sa sensibilité. C'est ce qui ressort du bilan 2009-2013 de l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), qui souligne la nécessité d'établir une stratégie nationale de lutte anti-corruption afin de faire face à ce phénomène. Sans grande surprise, le bilan nous apprend que le ministère de la Justice et des libertés(35%) et le ministère de l'Intérieur (27%) sont les plus corrompus au Royaume. Les autres secteurs et administrations se partagent les 37% restants. Durant la période couverte par le bilan de l'ICPC, celle-ci a reçu pas moins de 3096 plaintes, dont 305 plaintes, représentant 80% des cas acceptés par l'instance, ont été déposées à la justice, sachant que le département deMustapha Ramid s'accapare la part du lion en termes de corruption. Cherchez l'erreur !