À la veille de leur confrontation, pour le compte de la dernière journée des matchs allez du championnat d'élite 1, le Difaâ d'El-Jadida et le Raja de Casablanca sont entrés en conflit. Les dirigeants du club jdidi auraient dénoncé unilatéralement la convention de partenariat qui les lie au Raja. La cause ?
Certains membres du comité des Verts seraient entrés en contact avec Chagou et Hadraf afin de les recruter alors que le président du club jdidi avait refusé la proposition aussi bien du Raja que celle du Wydad. «Cela est tout d'abord contraire à l'éthique sportive et ensuite c'est incompatible avec la convention de partenariat qui existe entre les deux équipes», estime Fouad Meskout, membre du comité du Difaâ. Ce dernier poursuit : «Déjà la saison écoulée nous avions facilité le transfert de Vivien Mebide alors que ce joueur nous appartenait. Nous avons fait ce geste eu égard aux relations d'amitié qui nous lie avec le Raja. Mais en contrepartie les nouveaux dirigeants font tout pour déstabiliser l'équipe à quelques jours de notre match», déplore-t-il. D'un autre côté, toujours selon Meskout les dirigeants du Difaâ Hassani d'El-Jadida n'ont pas digéré le fait que le Raja ait prêté trois de ses joueurs à Al Hoceima alors que la logique aurait été de donner la priorité au DHJ. Les joueurs, rappelons-le, sont Ismaïl Bassour, Wakili et Omar Diop. Du côté rajaoui on réfute catégoriquement toutes ces allégations. Une source proche du club rajaoui affirme que le président Mohamed Boudrika avait, en effet, contracté Saïd Kabil, mais que ce dernier avait refusé vu les problèmes de gestion que vit le club. Le reste n'est que pures rumeurs colportées par certains perturbateurs. En ce qui concerne les trois joueurs prêtés à Al Hoceima, le Raja assure que le Difaâ n'a jamais manifesté son intention de les recruter.
En tout état de cause, estime l'entourage du comité du Raja, rien ne pourra influer sur les excellentes relations qui nous lient au Difaâ. Ces relations ont toujours existé entre les deux équipes. L'on se rappelle, en effet que durant les années 60-70, le Raja avait libéré Mohamed Maaroufi qui a porté les couleurs du Difaâ avec lequel il a vécu une très belle époque du temps des Chérif, Baba, Wazir, Krimau, Snagna, Chicha, et bien d'autres.