Les comploteurs ont de tous temps existé en football. Seulement, les sommes engagées jadis dans nos championnats amateurs n'étaient pas aussi importantes que celles d'aujourd'hui. Mais à présent, y'a-t-il toujours une raison quelconque, qui puisse justifier la même gestion que par le passé ? (Bien qu'entre vous et moi, rien ne peut justifier le silence observé à l'égard de la gestion des clubs et de la dilapidation de l'argent du contribuable dans le passé) ! Et pouvons-nous parler déjà de Botola professionnel, quand les efforts fournis dans ce sens, semblent se limiter à l'injection d'encore plus d'argent du contribuable, (excusez du peu), tout en gardant intactes ces lois régissant notre football comme par le passé ?!! - Des centaines des milliards de centimes, circulent chaque année pour l'achat et la vente de joueurs. Tas de transactions qui se font, sans que l'on entende parler du moindre audit. Seule une simple signature d'un commissaire aux comptes d'un fiduciaire, suffit pour avaliser les rapports financiers des clubs, et à leur permettre de boucler des affaires portant sur des milliards de centimes. Quant à tout l'argent pouvant circuler en dessous des tables, on en parle tous, mais personne ne donne l'impression de vouloir aller plus loin que la tchatche. C'est à croire, que ceux censés dénoncer ces micmacs, ont aussi leur part du gâteau. Cette situation assez « relaxe », due aux lois héritées du passé et surtout au vouloir des composantes footballistiques, fait la part belle aujourd'hui aux adhérents. Soudainement, ces derniers se trouvent entrain de gérer une poule aux œufs d'or, certains se sont même rendus compte, qu'il leur est plus rentable et à moindres risques, d' « investir dans la chair humaine » (les pseudo-adhérents) que partout ailleurs. Magnanimes, certains vont jusqu'à payer les cotisations de dizaines d'adhérents, et même jusqu'à verser des mensualités aux plus démunis parmi eux. Le but visé ? Le fauteuil de la présidence du club et la « gestion de tous ces milliards ». Ainsi est faite notre politique footballistique et ainsi sont la majorité des « bénévoles » censés préparer l'avenir de notre football !
Au Difaâ, club parrainé par le groupe OCP, le comité s'est retrouvé en un claquement de doigts, entrain de gérer des milliards de centimes. Cet argent revenant de droit à tous les citoyens marocains, a été « offert » au club, par l'Office Chérifien des Phosphates, sans que ce dernier ne daigne contrôler la manière dont est dépensé annuellement cet argent. Il y a deux ans, le club est parvenu à occuper une très honorable deuxième place dans notre championnat. L'année d'après, certains dirigeants jugèrent utile d'engager Fethi Jamal comme entraineur du club. Ce dernier a eu le culot, avec l'aval de ces mêmes dirigeants qui l'engagèrent, de libérer pas moins de 12 joueurs et d'en engager 13 nouveaux autres. Et une fois les caisses vidées et les transactions (aussi floues, qu'incompréhensibles) effectuées, l'entraineur, fit ses valises et claqua la porte après à peine un moins du début du championnat. C'est quoi comme gestion, comme entraineur et comme dirigeants ? Est-ce comme cela que ces mêmes personnes auraient gérer leur propre argent et celui de leurs enfants ? - Et le patriotisme ? - Ce genre de gestion et ce manque flagrant de tout contrôle pointilleux et de toutes sortes de sanctions, sont parmi les principales causes derrière l'existence et la ténacité des comploteurs. Les comploteurs…encore et toujours. L'une des meilleures périodes du DHJ, fut quand Driss CHAKIRI, était à la tête du DHJ. Sous sa houlette, le DHJ est pour la première fois, devenu un club omnisport. Le Volleyball réalisait des merveilles et concurrençait les meilleurs de l'époque pour le titre. L'Athlétisme, le Handball, le Tennis…faisaient pareil. Et cerise sur le gâteau, le DHJ section football réalisa la montée suite aux barrages contre l'OCK. Non seulement, le sport doukkali parvenait à procurer de la joie aux jdidis, mais elle parvenait aussi à animer et de la plus belle des manières, les quatre coins de la ville. Mais ce que le commun des mortels ignorait, c'est que la réussite de Driss CHAKIRI ne manquait pas de faire des jaloux. Du coup, les coups bas se multiplièrent tout au long du parcours de ce président. Et même la montée en soi, tenait plus du miracle, en dépit du dévouement de l'Homme et de ses joueurs : des primes étaient offertes aux joueurs par des « mécènes » pour lever le pied aux cours des matches, afin de faire "foirer" le projet ambitieux de Si Chakiri. Al AMMARI qui était entraineur du DHJ à l'époque, fut dégouté et jeta l'éponge ; suivi quelques jours plus tard, par son adjoint Fetoui Mustapha (CHERIF). Seul…contre tous (c'est le cas de le dire) Driss CHAKIRI désigna le gardien IVAN comme entraineur et dénonça à travers les ondes de la radio, les complots tramés contre son équipe et les primes que certains « jdidis » offraient aux joueurs…pour perdre ! L'intervention du gouverneur M. El OUARRAK ne s'est pas faite attendre et les brebis galeuses furent rappeler à l'ordre, pour laisser M. CHAKIRI travailler tranquillement. Mais ce ne fut là que partie remise, car une fois M. EL OUARRAK parti, les rapaces revinrent à la charge et combattirent sans merci M. CHAKIRI. Les aides se firent rares. Les sponsors inexistants. C'était l'époque où la RAM préférait sponsoriser Settat et la COMANAV… un Marrakech présidé par Médiouri. Les comploteurs qui savaient CHAKIRI, engagé sur plusieurs fronts (omnisport oblige), cherchaient à l'étouffer, à …l'écœurer. Et finalement, M. Driss CHAKIRI jeta l'éponge et les vautours qui ont tout fait pour l'acculer à partir triomphèrent…et le sport jdidi de porter le deuil. - Car aujourd'hui, que reste t-il de l'omnisport du DHJ ? - Que reste t-il de son école de formation, dont sont issus : Réda RIYAHI, ASMAR, BOUKRI, BERTAL, SERGHATE… ? - Que reste t-il de notre Volleyball ? De notre Athlétismes ?... Rien ! A part des albums- souvenirs (c'est toujours ça de pris, diront certains). - Que vaut l'argent de l'OCP quand il est dilapidé en ventes et achats (plus que douteux) de joueurs, avant l'entame de chaque championnat ? - Que vaut "l'éviction" de l'actuel trésorier sous prétexte qu'il est parti en retraite de l'OCP comme si le DHJ est une administration publique? - N'est il pas temps, que l'on prenne le taureau par les cornes, afin que les hommes qu'il faut soient mis à la place adéquate qu'ils méritent et où ils seront à même de donner le maximum ? A commencer par la présidence De ce grand club, qui devait revenir à une force vive de la ville, de la trempe des Driss CHAKIRI ou Si Brahim Taoufik comme stipulé dans la convention de partenariat. Car la nomination d'un président issu de l'OCP, est en soi une violation des clauses de cette convention! L'OCP, a intérêt aussi àmettre sa grande expérience au profit du DHJ (gestion administrative et financière) et à veiller surtout sur l'issue finale de chaque centime des marocains. Il en a les hommes et la compétence requise. Mais en choisissant la position du wait and see, il nuit plus au foot et au sport doukkali que le contraire. Et si je vous dis en termes de conclusion que : - l'agression de l'entraîneur Jaouad MILANI à Béni Mellal a été orchestrée par des comploteurs cherchant à détrôner les conspirateurs les ayant précédés ? - pour le match perdu contre le Raja de Béni Mellal, certains joueurs ont touché des primes pour s'être laissés mener au score ? Botola professionnel vous avez dit ? Allez raconter ça à d'autres … Notre Photo Montre les anciens du DHJ dont la particularité est d'avoir tous été formés au club : Debout de gauche à droite : (en costume gris) Spagna, Khayli, Dezzaz, Harmak, Baba, Cherif, Yakdani, Hanbali, Fayyouz Accroupis de G à D : Chicha, Ait Jork, Belmansour, Krimou, Badaoui, Zidane, CH'Kayyak, Ben Biyyi. Pour la petite histoire cette photo a été prise lors d'une certaine rencontre amicale : RSS-DHJ : 0-2