Les acteurs de l'industrie marocaine du médicament membres de la FMIIP plaident en faveur de faire du médicament fabriqué localement en priorité nationale et ont également réitéré au chef de gouvernement leur disponibilité pleine et entière à s'inscrire dans le chantier ambitieux de la généralisation de la protection sociale. Eriger le médicament fabriqué localement en priorité nationale pour contribuer au développement du Royaume, tel est le crédo de la Fédération Marocaine de l'Industrie et de l'Innovation Pharmaceutiques (FMIIP), qui s'inscrit pleinement dans les recommandations de la Commission Spéciale pour le Nouveau Modèle de Développement. C'est ce qui ressort de la réunion de travail organisée le 11 juin, entre le chef de gouvernement et les membres du Bureau de la Fédération Marocaine de l'Industrie et de l'Innovation Pharmaceutiques (FMIIP), conduits par leur Président Ali Sedrati. Lors de cette rencontre, les industriels du secteur regroupés au sein de la FMIIP ont exposé les atouts majeurs dont dispose l'industrie pharmaceutique marocaine, dont une qualité reconnue par l'OMS et la Direction Européenne de la Qualité, ainsi que la recherche clinique, la participation à la formation, la spécialisation et l'emploi pour les diplômés du secteur. Par ailleurs, la FMIIP, qui assure plus de 75 % du marché national du médicament et 90 % des médicaments génériques ainsi que 80 % des exportations du médicament, a saisi cette occasion pour exposer les défis auxquels sont confrontés les opérateurs du médicament, ainsi que la volonté de la fédération de travailler étroitement avec les pouvoirs publics afin de porter au niveau supérieur le développement de ce secteur stratégique et de faire du Royaume un « Hub » Euro Africain. Egalement, les membres de la FMIIP ont réitéré au chef de gouvernement leur disponibilité pleine et entière à s'inscrire dans le chantier ambitieux de la généralisation de la protection sociale, initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Ils ont également confirmé leur engagement à accompagner la refonte du modèle de développement du pays, dont le Souverain a reçu les recommandations émises par la commission ad hoc le 25 mai dernier.