Après le briefing de Horst Köhler sur sa récente visite dans la région, les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU ont unanimement réaffirmé leur ferme soutien à une solution politique réaliste, pragmatique et basée sur le compromis, au différend régional sur le Sahara Marocain. Hier, 8 août, l'Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l'ONU pour le Sahara marocain, Horst Köhler, a présenté à sa demande, un briefing à huis clos devant le Conseil de Sécurité de l'ONU de sa dernière visite dans la région. Köhler a ainsi exprimé son appréciation pour les efforts du Maroc pour la réussite de cette visite, au cours de laquelle il a rencontré, en toute liberté, tous les interlocuteurs qu'il avait souhaités. Selon des sources diplomatiques à New York, cités par l'agence MAP, « les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU ont unanimement réaffirmé leur ferme soutien à une solution politique réaliste, pragmatique et basée sur le compromis, au différend régional sur le Sahara Marocain, et ce conformément à la résolution 2414, adoptée le 27 avril 2018 ». Pour Ali Lahrichi, Docteur en droit public et en relations internationales, c'est une suite logique à une réalité immuable : « Le temps et la raison donnent raison à la Raison marocaine. En effet, les consultations privées du Conseil de sécurité à New-York, à la demande de l'Envoyé Personnel Horst Köhler qui a rendu compte de sa visite dans la région, en juin dernier ne pouvaient que conforter la position du Maroc auprès des membres du CS qui soutiennent fermement cette initiative qui propose une solution politique réaliste, pragmatique et basée sur le compromis, au différend régional sur le Sahara Marocain. Et ce conformément à la résolution 2414, adoptée le 27 avril 2018 et qui bat en brèche tous les schémas farfelus et propositions obsolètes nourris par l'Algérie et son filleul illégitime le « polisario », qui tombent quant à eux comme des châteaux de sable éphémères ». A l'issue de ces consultations, l'Ambassadeur Représentant Permanent Adjoint du Royaume-Uni, Jonathan Allen, dont le pays assure la présidence du Conseil pour ce mois, a fait une brève déclaration aux correspondants de la presse sur le contenu des échanges entre l'Envoyé Personnel du Secrétaire Général, Horst Köhler, et les membres du Conseil de Sécurité. Il a ainsi déclaré que « le Président Horst Köhler a reçu beaucoup de soutien du Conseil pour son approche et pour sa proposition d'essayer de voir s'il pourrait réunir les parties avant la fin de l'année, et nous avons tous souligné l'importance de consultations avec toutes les parties concernées», ajoutant que le Président Köhler « a bien saisi le message de la nécessité de tenir des consultations préalables et renforcées avec toutes les parties concernées, et je suis sûr qu'il le fera, y compris en ce qui concerne les modalités et le format et tout le reste". Cette demande du Conseil de Sécurité à l'Envoyé Personnel du Secrétaire Général fait suite à l'exigence du Maroc, dans ses démarches auprès des membres du Conseil de Sécurité, que le Royaume n'acceptera aucune idée ni étape à venir sans sa consultation et son accord au préalable. En se faisant l'écho de la demande du Maroc, les membres du Conseil de Sécurité ont pris conscience qu'aucune solution au problème du Sahara ne peut se faire sans l'accord du Maroc. « Le Maroc reste très clair quant à l'issue de cette problématique créée par l'Algérie il y a presque 50 ans en réaffirmant qu'il n'y'aura pas de pas de solution à ce problème sans la consultation et sans l'implication du voisin de l'Est qui en a été l'initiateur et le parrain tout au long de cette période l'histoire qui a mis un frein au développement de la région du Maghreb », conclut Ali Lahrichi. Ainsi tant pour le Maroc que pour les membres du Conseil de Sécurité, la relance du processus politique doit s'opérer dans la transparence, la consultation et le dialogue avec toutes les parties, particulièrement le Maroc et l'Algérie.