Bank Al-Maghrib a publié les statistiques monétaires à fin février 2021 qui relèvent une baisse de 0,1% de l'agrégat M3 sous l'effet des replis de 0,2% de la monnaie scripturale et de 0,6% de la monnaie fiduciaire. Selon les statistiques monétaires à fin févier 2021, en glissement mensuel, l'agrégat M3 a enregistré une diminution de 0,1% pour s'établir à 1 475,9 Mds de DH, reflétant principalement les replis de 0,2% de la monnaie scripturale et de 0,6% de la monnaie fiduciaire. Par contrepartie, l'évolution de M3 recouvre une baisse du crédit bancaire de 0,2% et des avoirs officiels de réserve de 1,7% et une hausse des créances nettes sur l'Administration centrale de 1,2%. En glissement annuel, la croissance de M3 a enregistré une quasi-stagnation à 9,3% par rapport à janvier 2021. Cette évolution recouvre principalement une décélération, de 20% à 19% de la progression de la circulation fiduciaire et une atténuation de la baisse des comptes à terme de 7,1% à 6,5%. Les dépôts à vue auprès des banques ont, quant à eux, vu leur hausse se maintenir autour de 11,2%. Par contrepartie, le rythme de croissance annuelle des avoirs officiels de réserve a décéléré à 24,5% après 25,1% et celui des créances nettes sur l'Administration Centrale à 11,4% après 11,8%. Pour sa part, la progression du crédit bancaire est restée stable à 4% avec un accroissement des prêts au secteur non financier de 4,3% après 4,8%. En effet, les crédits aux sociétés non financières privées ont enregistré une hausse de 6,5% après 7,5%, tandis que ceux aux ménages ont augmenté de 3,6% après 3,2% en janvier. La ventilation par objet économique des crédits alloués au secteur non financier fait ressortir une augmentation des facilités de trésorerie de 13,7% après 14,4%, une baisse des prêts à la consommation de 3,7% après celle de 3,6% et des concours à l'équipement de 2,9% après celle de 2,6% et une stagnation de la croissance des crédits à l'immobilier à 2,3%. S'agissant des créances en souffrance, leur rythme de progression annuelle est revenu à 14% en février après 15,3% en janvier. Dans ces conditions, le taux des créances en souffrance s'est établi à 8,8%.