Initié par la Banque africaine de développement (BAD), le programme Souk At-tanmia (SAT) poursuit le processus de sélection des projets de start-up et des très petites et moyennes entreprises (TPME) dans les trois régions cibles, à savoir Guelmim-Oued Noun, Darâa-Tafilelt et Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Lancé en 2019 grâce à un financement du Programme de partenariat dano-arabe (DAPP), Souk At-Tanmia soutient les porteurs de projets par un accompagnement technique et financier. Le programme a démarré, ce jeudi 11 mars, ses actions de formation et d'accompagnement des candidats présélectionnés avec une équipe d'experts de haut niveau, en partenariat avec les institutions publiques, les incubateurs et les acteurs d'appui à l'entrepreneuriat dans les trois régions. Au total, 540 candidatures, dont 89 start-ups et 451 projets de TPME ont été enregistrées depuis le lancement, le 5 janvier 2021, des appels à candidature. Près de 521 projets de start-up et de TPME ont été retenus dont 200 en phase de création et 321 en phase d'idéation, la plupart étant portés par des jeunes de 20 à 35 ans, avec près de 22% promus par des femmes entrepreneures. Lire également : Risque de financement : la BAD livre ses pronostics 2021 pour le Maroc Les présélections ont été faites par les partenaires et les experts de l'unité de gestion du projet, qui ont procédé à l'évaluation de chaque projet selon la grille de notation du programme SAT Maroc. Souk At-tanmia a pour objectifs de soutenir 850 entrepreneurs dans la création d'entreprise. 250 projets les plus méritants bénéficieront ainsi d'un accompagnement technique post-création ainsi que d'un appui financier. Le programme souhaite renforcer la dynamique entrepreneuriale en apportant, d'une part, une meilleure visibilité des acteurs et, d'autre part, en améliorant et complétant l'offre à travers la coordination d'un écosystème entrepreneurial pour une meilleure efficacité et efficience. Souk At-Tanmia est un programme qui mobilise les acteurs locaux, les incubateurs et les institutions publiques pour des partenariats public-privé-ONG. Ces modèles de coopération visent à inspirer, au niveau local, le développement d'une dynamique de soutien intégré avec, à terme, le déploiement de plateformes régionales de coordination de l'écosystème entrepreneurial.