Les épreuves écrites des concours unifiés pour les personnes en situation de handicap organisées le 15 décembre ont fait couler beaucoup d'encre la semaine dernière. En effet, certains médias pointent du doigt la transparence des résultats de ces concours qui, d'après leurs dires, sont entachés de multiples dysfonctionnements. Cette avalanche d'articles n'a pas laissé indifférent le ministère de l'économie, des finances et de la réforme de l'administration notamment le département de la réforme de l'administration qui a voulu mettre un terme aux articles relayés qu'il juge infondés. De prime abord, le département explique que ces concours se sont tenus sous la supervision du chef de gouvernement, du ministère de l'Economie, des Finances et de la Réforme administrative et du ministère de la Famille, de la Solidarité, de l'Egalité et du Développement social et ce en coordination avec l'Ecole nationale supérieure d'administration et 17 secteurs ministériels pour recruter des administrateurs et des techniciens, précisant que 200 postes budgétaires ont été consacrés en 2019. Les articles qui ont suscité la réaction du département indiquaient que les concours ont été entachés de grands dysfonctionnements qui concernent principalement les spécialités exigées et la répartition du nombre de postes en fonction des échelles. Lesdits articles révélaient la « réussite » de personnes n'ayant même pas participé aux épreuves écrites. Des allégations que réfute entièrement l'administration. Dans ce contexte, il a été précisé que les postes d'emplois et les spécialités exigées contestés, ainsi que l'attribution des postes ont été déterminés sur la base des données disponibles sur les personnes en situation de handicap titulaires de diplômes supérieurs tout en tenant compte des besoins de l'administration. En ce qui concerne la répartition des candidats dans les centres de d'examen, il est à préciser que la disposition des candidats n'a pas été approuvée en fonction des numéros qui leur ont été attribués lors du dépôt de leur dossier de candidature, mais en fonction de l'échelle et de la spécialisation requise ainsi que du type de handicap et des procédures et modalités de facilitation prévues pour que les candidats puissent passer l'examen dans de bonnes conditions. Par contre, il faut noter que les candidats en situation de handicap ont attesté de leur handicap par des certificats délivrés par les commissions médicales compétentes. Enfin, il a été affirmé que les épreuves écrites ont été supervisées par un comité créé par une décision du chef de gouvernement dont les membres sont des personnes reconnues pour leur intégrité, leur indépendance, leur impartialité, leur compétence et leur expérience professionnelle dans des domaines liés aux spécialités requises. LIRE EGALEMENT : RECRUTEMENT D'EXPERTS POUR LE PUBLIC : MOHAMED BENABDELKADER MET FIN AUX RUMEURS