Les épreuves écrites des concours unifiés pour les personnes en situation de handicap organisées le 15 décembre dernier ont fait couler beaucoup d'encre la semaine dernière. Plusieurs médias ont fait état de dysfonctionnements en termes de spécialités requises et de répartition du nombre de postes selon les grades et de réussite de personnes n'ayant pas participé au concours. Ce qui n'a pas laissé indifférent le ministère de l'économie, des finances et de la réforme de l'administration, notamment le département de la réforme de l'administration qui a réagi en apportant plusieurs précisions à ce sujet. Dans un communiqué, le ministère a expliqué clairement que les grades, les spécialités et la répartition des postes entre les départements concernés sont fixés à partir de données relatives aux personnes en situation de handicap titulaires de diplômes supérieurs, tout en tenant compte des besoins de l'administration en termes de spécialités. Concernant la répartition sur les centres de concours, le ministère affirme que les candidats n'ont pas été répartis en fonction de leur numéro de dossier, mais plutôt en fonction de leur niveau de grade, de leur spécialisation, de leur handicap et des procédures et modalités de simplification prévues à leur demande, afin de leur permettre de passer le concours dans les meilleures conditions. Par ailleurs, le jour du concours, certains candidats ont exprimé leur souhait de bénéficier d'un accompagnateur, une requête qu'ils n'ont pas pourtant exprimée dans les formulaires prévus à cet effet au moment du dépôt de leur candidature, note le communiqué. Le comité d'organisation a dû, de ce fait, changer les places de certains candidats pour satisfaire ces demandes et éviter de déranger les autres candidats. Le ministère précise que les places numérotées de ces candidats sont restées vides, sachant que les comités d'organisation disposent des signatures de l'ensemble des postulants. Le ministère a, d'autre part, affirmé que les candidats ayant passé ce concours ont présenté des certificats médicaux attestant de leur état de santé délivrés par des commissions médicales compétentes, soulignant que ces épreuves ont été supervisées par un comité regroupant des experts et spécialistes dans le domaine de l'handicap, créé sur arrêté du chef de gouvernement. Les épreuves écrites ont été organisées sous la supervision des services du chef de gouvernement, du ministère de l'économie, des finances et de la réforme de l'administration et du ministère de la solidarité, du développement social, de l'égalité et de la famille, en coordination avec l'Ecole nationale supérieure d'administration et 17 départements ministériels.