A l'occasion de la deuxième édition de la Conférence des femmes d'affaires arabes et africaines tenue les 13 et 14 février 2019 à Marrakech, des ministres africaines ont plaidé en faveur de la promotion de l'entrepreneuriat des femmes africaines et arabes pour la construction d'un avenir meilleur pour tous et la réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD). Cette deuxième édition a été organisée par l'Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) en partenariat avec l'Union Arabe pour le Développement des Exportations Industrielles (AUIED) Dans son intervention, la ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Artisanat et du Secteur informel au Congo-Brazzaville, Yvonne Adélaïde Mougany, a précisé que cette 2ème Conférence des femmes d'affaires arabes et africaines se veut un espace qui leur permet de se retrouver et d'échanger sur plusieurs questions. Le constat est unanime : la construction d'un meilleur avenir pour tous passe par l'entrepreneuriat, en général, et féminin, en particulier. Un pays comme la République du Congo a fait le choix de l'émergence de l'entrepreneuriat féminin en élaborant et mettant en œuvre des mesures spécifiques et adaptées pour accélérer l'éclosion des femmes d'affaires dans toutes les sphères d'activités. Toutefois, il reste encore beaucoup à apprendre en vue de donner le maximum d'impact à cette démarche en faveur de la femme entrepreneure congolaise. Dans ce sens, tous les participants à cette rencontre de haut niveau ont été appelés à des échanges « intensifs, enrichissants et pragmatiques » pour faire avancer la cause et le rôle de la femme arabe et africaine dans l'atteinte des ODD. « Nous avons besoin pour cela, non de l'enfermement dans les considérations limitatives aux femmes, mais aussi de l'apport précieux de l'autre moitié de l'humanité pour le bien de chacun et de tous », a soutenu la ministre congolaise, notant qu'il faut également « renforcer notre cohésion et nos partenariats pour que se matérialise le rôle de développement du monde de la -nouvelle frontière- que constitue l'espace géographique auquel femmes arabes et africaines appartiennent et qui sont appelées à construire ». Pour sa part, la ministre déléguée chargée de l'Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l'Insertion et de la Réinsertion au Gabon, Olivia Hajar Nguema Obiang, a indiqué que son pays, à l'instar de la communauté internationale, s'est approprié « la Décennie de la femme » et en a fait un de ses objectifs prioritaires de l'émancipation de la femme et de l'approche genre, tout en s'appuyant sur plusieurs axes des ODD, notamment les axes (éradication de la pauvreté sous toutes ses formes), (égalité entre les sexes), (accès à l'emploi décent et promotion d'une croissance économique soutenue) et (réduction des inégalités). A ce propos, elle a mis en relief le projet de société « l'Avenir en confiance » proposé par le président Ali Bongo Ondimba et qui se traduit en acte à travers « le Plan Stratégique Gabon Emergent » dans deux de ses quatre fondations que sont le Développement durable et le Capital humain, ainsi que l'adoption en 2009 de la Stratégie Nationale de l'Egalité et de l'Equité de Genre ainsi que la dynamisation du secteur de l'entrepreneuriat au Gabon. Lire également : ENTREPRENEURIAT FEMININ EN AFRIQUE : BIENTÔT, UN FONDS D'EXCELLENCE